A moins d’une semaine du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations (Can), le pays hôte est-il d’attaque ? Tentative de réponse, aussi bien sur le plan logistique que sportif.

© guinee7.com

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Initialement exclue de la campagne éliminatoire de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2015 pour avoir aligné un joueur non qualifié, la Guinée équatoriale a finalement été désignée pour abriter la compétition. A moins d’une semaine du coup d’envoi, le pays est-il prêt ? La question taraude les esprits. Si Malabo et Bata peuvent s’appuyer sur des infrastructures correctes et l’expertise de 2012, les principales interrogations portent essentiellement sur Mongomo et Ebebiyin. La première est une ville de 50 000 habitants environ près de la frontière avec le Gabon tandis que la seconde est la troisième ville du pays avec 60.000 habitants, située un peu plus au nord près des trois frontières Guinée-Cameroun-Gabon.

Reversé dans le groupe C à Mongomo avec le Ghana, l’Algérie et l’Afrique du Sud, le Sénégal n’a d’ailleurs pas caché son inquiétude. A l’issue du tirage au sort le 3 décembre dernier à Malabo, son sélectionneur s’est laissé aller : «Quelles seront les conditions d’hébergement, d’entraînement ? Il y a une crainte. On part dans l’inconnu. Le pays a rendu un fier service à la Caf mais est-ce que ce sera possible de mettre tout en œuvre en si peu de temps ? Je ne sais pas, mais on va le découvrir», avait déclaré Alain Giresse. Il n’en fallait pas plus pour que le ministre équato-guinéen des Sports rassure les sceptiques. «L’hébergement à Ebebiyin et Mongomo est parfait et prêt, les hôtels et logements sociaux où seront aussi logés certaines équipes. Il n’y a aucun problème, nous pouvons recevoir n’importe quelle quantité de personnes pouvant venir», a assuré Francisco Pascual Eyegue Obama Asue.

D’aucuns s’interrogent également sur l’état d’esprit de la sélection du pays hôte et du niveau de ses joueurs. La Guinée équatoriale s’est offerte une petite crise sportive avec le limogeage, le 31 décembre dernier, du sélectionneur espagnol Andoni Goikoetxea, remplacé, depuis, par l’Argentin Estéban Becker, champion d’Afrique en 2012 à la tête de l’équipe nationale féminine. Un nouveau sélectionneur à 12 jours du début du tournoi et des joueurs naturalisés qui peinent à montrer un niveau acceptable ? La Guinée Equatoriale est-elle prête ? Il en faut certainement plus pour déstabiliser le Nzalang Nacional, coutumière du fait. Lors de l’édition 2012, sa préparation avait également été perturbée puisque le Français Henri Michel avait été débarqué, le Brésilien Gilson Paulo reprenant le flambeau à seulement 20 jours du début de la compétition. Ce qui ne l’avait pas empêchée d’atteindre les quarts de finale. Dans tous les cas, la Guinée Equatoriale compte rester digne et rendre fier ses supporters.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Blaise nicolas dit :

    Ils sont déjà prêts pour aller à la compétition #otambiA

  2. Pierre Mouloumba dit :

    ils sont prets cette année la coupe vient au pays courage les gars nous sommes derrière vous!!!!!!!!!!!

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