Comme annoncé, mercredi 6 décembre, le président de la transition s’est rendu au Cameroun. Au palais d’Etoudi où Brice Clotaire Oligui Nguema s’est entretenu avec Paul Biya, le général de brigade a assuré que «cette visite explicative était nécessaire».

Brice Clotaire Oligui Nguema et Paul Biya lors de leur échange le 6 décembre. © Com. présidentielle

 

En tournée dans la sous-région de l’Afrique centrale, le président de la transition s’est rendu le 6 décembre au Cameroun où, au palais d’Etoudi, il s’est entretenu durant près de deux heures d’horloge avec Paul Biya, le président camerounais. Comme partout où il est passé, Brice Clotaire Oligui Nguema a expliqué les raisons du putsch qui a fait de lui le chef de l’État gabonais. Le général de brigade, qui depuis le début de sa tournée rassure ses homologues au même titre que les partenaires du pays, préfère parler d’un acte de libération. Un «coup de liberté» qui tient sur une feuille de route et un chronogramme qui à titre indicatif, fixe la fin de transition en août 2025 par l’organisation des élections et principalement, la présidentielle.

Moment de la rencontre avec la communauté gabonaise au Cameroun. © Com. présidentielle

Ce, avant le dialogue national inclusif prévu pour avril 2024 ainsi que le référendum pour l’adoption de la nouvelle constitution entre novembre et décembre 2024. «Le président Paul Biya nous a promis son soutien total à ce que les choses reviennent à la normale au Gabon», a déclaré Brice Clotaire Oligui Nguema à l’issue de la rencontre avec Paul Biya. «Cette visite explicative était nécessaire», a jouté le général de brigade. «Nous sommes à l’écoute, nous sommes contents et je suis ému de cette visite», a-t-il commenté indiquant que les questions de coopération de la sous-région étaient également au centre des échanges.

«C’est un retour à la grande diplomatie entre Yaoundé et Libreville», s’est réjoui le général de brigade qui dans la foulée de son passage au Cameroun, s’est entretenu avec la diaspora gabonaise. Selon la Communication présidentielle, la diaspora gabonaise du Cameroun a exprimé au président de la transition sa volonté de participer au processus de restauration du pays, tout en évoquant les difficultés auxquelles elle est confrontée. Entre autres préoccupations, la régularisation des situations, administratives pour les fonctionnaires diplomates, la réhabilitation de l’ambassade du Gabon au Cameroun, l’octroi des bourses pour les étudiants, l’établissement d’une assurance maladie pour tous.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. CYR Moundounga dit :

    Bjr. Bien joué mon général. Amen.

  2. Akoma Mba dit :

    Le mort vivant du Cameroun devrait subir un Coup d’Etat comme le mort-vivant Ali Bongo du Gabon.L’Afrique Centrale est une honte pour la démocratie. D’où le sous-développement et la misère endémique.

  3. messowomekewo dit :

    Il est temps de passer la main Paupol, AU lieu de nous casser les pieds à demander le pourquoi du coup de force.Si tu penses que Franck doit te remplacer, tu as tort car il subira tôt ou tard le même sort que les bongo. A bon entendeur, salut.

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