Cour Constitutionnelle temporairement rétablie, assurances adressées aux bailleurs de fonds, mise en place progressive des institutions de la transition, prestation de serment du président de la transition le 4 septembre. Dans son quatrième communiqué ce jeudi 31 août, le Comité pour la transition au Gabon a annoncé un ensemble de décisions prises.

Le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président du CTRI. © D.R.

 

Au Gabon ce 31 août, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a annoncé à travers un communiqué que la Cour Constitutionnelle dissoute avec d’autres institutions la veille, a été temporairement rétablie. Sans doute, pour la prestation de serment du président du CTRI et président de la transition qui, a annoncé le porte-parole du CTRI, «prêtera serment devant la Cour Constitutionnelle le lundi 4 septembre 2023 à la présidence de la République».

Alors que beaucoup s’interrogent sur la durée de cette transition et la composition d’un gouvernement de transition, le CRTRI annonce la mise en place progressive des institutions de la transition.  Il a également décidé de la reprise des vols domestiques et instruit l’ensemble des secrétaires généraux, les cabinets ministériels, les directeurs généraux ainsi que tous les responsables des services de l’État d’assurer dans l’immédiat la reprise effective du travail et la continuité du fonctionnement de tous les services de la République.

Depuis le coup d’état, d’aucuns craignent l’isolement de la communauté internationale, les sanctions des institutions financières internationales et des partenaires au développement du Gabon mais le président du CTRI se veut rassurant. Selon le porte-parole du CTRI, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema tient à rassurer l’ensemble des bailleurs de fonds, les partenaires au développement ainsi que les créanciers de l’État «que toutes les dispositions seront prises afin de garantir le respect des engagements du pays. Ce, aussi bien sur  le plan extérieur qu’intérieur».

 
GR
 

7 Commentaires

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Moi je voudrai savoir ce qui s’est dit concernant le Gabon au cours de cette rencontre entre Macron et ses lieutenants des différents partis politiques de la France à fric (françafrique)*. Car je suis certain, quasiment, qu’ils ont évoqués ce coup d’Etat qui a certainement reçu l’approbation du Quai d’Orsay. La réaction qui consiste à nous faire croire que la France n’approuve pas ce coup d’Etat n’est que PURE HYPOCRISIE comme elle sait tant le faire. A Ntare Nzame ! Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma, nous te SOUTENONS. Mais si tu dois être une MARIONNETTE comme ont été les deux Bongo (Omar et Ali), alorts c’est ENCORE de l’esclavage qui va continuer pour notre beau, grands et riche pays le Gabon TANT CONVOITE par cette POURRITURE de France de merdes. A Ntare Nzame !!! Pitié.

    * https://www.bfmtv.com/politique/documents-classes-confidentiel-gabon-et-mandats-presidentiels-dans-les-coulisses-de-la-reunion-entre-emmanuel-macron-et-les-11-chefs-de-partis-a-saint-denis_VN-202308310581.html

  2. Egniga dit :

    Le peu de droit que je connais, ne comprends pas en quoi le retour de la
    cour constitutionnelle permettrai de lui donner une légitimité.
    Nous sommes dans un contexte de transition, la constitution ne s’applique plus dans ce cadre exceptionnelle.
    Sinon, tout cela va mal finir, en apparaissant comme une simple révolution de palais, si les mêmes reviennent.

    • Serge Makaya dit :

      Merci mon fils ou petit fils Egniga. Et autre question: qui est le ou la président(e) de cette Cour Constitutionnelle, du moment où toutes les institutions ont été suspendues jusqu’à nouvel ordre ? C’est à ne plus rien comprendre de ce régime qui prétend sauver notre nation. A Ntare Nzame. Ça commence mal pour toi mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema. Fais très attention. Fais extrêmement attention. C’est Serge Makaya qui te le fait savoir ce soir. Si ce sont ces pourritures de français ou francafrique qui ont monté ce coup d’Etat, ça va très vite se savoir, croyez-moi. Pitié pour vous.

  3. Serge Makaya dit :

    Il a été pourtant bien dit par ces auteurs du coup d’Etat que la Cour Constitutionnelle était aussi dissoute. Alors, ça ne devrait donc pas être elle qui doit présider une telle cérémonie. Soyons un peu cohérent avec ce qu’on prend comme décision svp. A Ntare Nzame. Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, je te le répète, fais très très ATTENTION.

  4. Serge Makaya dit :

    Est-ce que vous comprenez maintenant pourquoi Serge Makaya proposait de laisser le père Paul Mba Abessole et Jean Ping (les deux vainqueurs de leur présidentielle) gérer ensemble le pays (ils pouvaient aussi associer Brice Clotaire Oligui Nguema s’il veut bien). Et pendant ce temps, on pouvait déjà commencer les préparatifs de la nouvelle conférence nationale. Il faut vraiment adopter cette conférence nationale. Et il faut surtout prendre le temps nécessaire pour bien asseoir nos institutions et notre démocratie à la gabonaise ou africaine. Nous ne sommes pas obligés de copier bêtement ce qui se vit en Europe avec leurs bêtises d’homosexualite et autres conneries. A Ntare Nzame.

  5. Serge Makaya dit :

    Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, saches que les mêmes saletés de français qui t’ont choisis pour gouverner notre pays te feront aussi TOMBER quand ils le voudront. Crois-moi sincèrement. Ces gens sont totalement pourris. A Ntare Nzame. Je te le répète : les français sont extrêmement hypocrites, pourris. Pitié.

  6. De Kermadec dit :

    Maintenant cela va être l’embouteillage devant les nouveaux dirigeants du pays, on ne sera plus en mesure de compter le nombre d’opportunistes de « feu le parti BONGOISTE » pour se prosterner devant le parti politique de la nouvelle gouvernance. Ces gens n’ont aucun honneur à virer de bord; ils ne pense qu’à obtenir une bonne place, un bon strapotin même si, de dos, ils sont les premiers à critiquer, en privé ou en douce, celui ou ceux qui leur donne à manger; ce sont de véritables caméléons. Malheureusement ce genre d’individus a toujours existé et existera toujours; ils n’ont aucune honte.

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