Les employés de l’Agence gabonaise de presse (AGP) observent depuis le 17 février dernier un mouvement de grève qui paralyse la publication de son quotidien d’information « Gabon Matin », ainsi que l’animation de son site internet.

A la suite de l’expiration d’un préavis de trois jours déposé le 14 février 2012, les employés de l’Agence gabonaise de presse (AGP) ont décidé de se faire entendre par le moyen d’une grève illimitée qui ne sera levé qu’après satisfaction totale de leurs revendications.

L’augmentation injustifiée des salaires de deux agents du service des relations publiques, est la goute d’eau qui a fait débordé le vase, poussant les salariés de l’AGP à saisir l’occasion pour demander une augmentation générale et la valorisation du métier de journaliste qui est la raison d’être de cette entité.

«La grève est partie du fait que deux agents des relations publiques, des femmes notamment, ont reçu de la part de la direction des primes de 300 000 francs sous prétexte qu’elles font entrer beaucoup plus d’argent. Ce qui est faux car c’est pour d’autre raison qu’elles ont été augmentés», a déclaré un agent de la structure qui a souhaité garder l’anonymat.

Selon un autre agent de l’AGP, les grévistes «réclament une réparation du préjudice soit 600 000 francs chacun, car les dames ont touché 300 000 francs en plus de leur salaire net durant 3 mois, ainsi qu’une augmentation et la valorisation de la fonction de journaliste qui est la raison d’être de l’agence».

Pour régler au plus vite cette situation qui paralyse la totalité des services de l’agence, la direction a opté pour le refus de la discussion et l’intimidation des agents à travers les menaces de leur remise à la disposition du ministère de la Communication ; une manière de les renvoyer au fonctionnariat pur et simple.

«La direction procède par des intimidations et a déjà renvoyé certains fonctionnaires de l’agence au ministère ce qui est une faute de leur part car pour avoir été nommé à l’AGP par le ministre il n’y a que lui qui peut les ramener au ministère. On sait tous qu’il n’y a qu’un décret, ou une loi au dessus, pour annuler un autre décret», poursuit un employé de l’AGP joint au téléphone.

Les grévistes campent sur l’arrêt des activités en attendant les conclusions de la réunion avec le secrétaire général du ministère de la communication programmée pour ce lundi 20 février.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. legabonais dit :

    lol , si un jour ils avaient leur travail plutot que de tresser des lauriers aux goouvernants peut etre l’opinion national pourrait s’en emouvoir mais en faite au gabon 2 type de journalistes :
    1 les vuvuzeleurs griots des gouvernant
    2 opposant en mal notoriété
    il en faudrait qui puissent avoir un ton neutre comme gabonreview le problème c »est qu’internet n’est pas encore un vrai média chez nous
    sur internet il y a aussi ces 2 groupes
    1 gabonews infogabon agp infoplus ….
    2 gabonlibre
    et ce qui devrait etre Mazleck , Gabonreview, Gaboneco
    bon c’etait mes bons points du matin

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