Le président de la République, Ali Bongo Ondimba a ouvert le 30 novembre 2016, en présence de trois de ses paires de la sous-région, le 8e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Ali Bongo Ondimba ouvrant les travaux du 8e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). © D.R.

Ali Bongo Ondimba ouvrant les travaux du 8e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). © D.R.


 

Ali Bongo Ondimba a lancé les travaux du 8e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la CEEAC, en présence des présidents du Tchad Idriss Déby Itno, du Rwanda Paul Kagamé et de la République centrafricaine Faustin Archanges Touadera, des représentants des présidents absents et les chefs d’Institution sous régionale.

Cette rencontre de Libreville présidée par Ali Bongo en sa qualité de président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC a été consacrée à l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale, qui selon le président gabonais, a connu globalement une évolution plutôt positive. «Les avancés ont été enregistré notamment dans l’opérationnalisation de l’architecture de paix et de sécurité en Afrique centrale, ainsi que sur la consolidation de la stabilité de nos États à travers l’organisation des différentes élections», a-t-il affirmé.

Admettant que la Communauté économique des États de l’Afrique centrale a tout de même été confronté à plusieurs défis majeurs, dont le terrorisme, les exactions des groupes armés, la circulation déstabilisatrice des armes légères et de petits calibres, l’exploitation illicite des ressources naturelles qui alimente les conflits armés, Ali Bongo a affirmé demeurer convaincu que ces problèmes auxquelles nous sommes confrontés ne sont pas insurmontables dans une dynamique d’intégration régionale.

Ainsi, il a exhorté la sous-région à renforcer la mise en œuvre des stratégies de sécurité et des partenariats dans ce domaine avec d’autres acteurs tant bilatéraux que multilatéraux. «Chaque État est ainsi invité à appliquer les outils et les mécanismes de paix et de sécurité tels que la convention de Kinshasa sur les armes légères et de petits calibres et la stratégie contre le terrorisme sous régional, le soutien au processus de désarmement, démobilisation, réintégration (DDR)…», a-t-il déclaré.

Ces assises se sont avérées opportunes pour ces décideurs de se pencher également sur la situation de crise au Burundi où l’instabilité prend de l’ampleur, en République centrafricaine où les violences ont repris le 21 novembre 2016 à Bria (au Centre-Est du pays), et sur la situation politique en République démocratique du Congo où les autorités tentent de sortir de la crise. Elles ont également permis de traiter des questions du terrorisme, notamment celles posées par la secte islamiste Boko Haram qui mène des actions terroristes au Tchad et au Cameroun.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. OKAZAKI dit :

    Tu organises ta fete chez toi et tes voisins le plus immédiat ne sont pas là! et tu te crois Président!

    • okoss dit :

      Cher Okaz
      C est vraiment triste ce qui arrive au Gabon.Quand on est vomi par le monde entire, c est grave…
      a Madagascar, persona non grata, reunion des chefs d etat de CEEAC, seulement 3 presidents.
      Pas de Biya/Obiang et SAssou…quand c est comme ca, on part petit

      • Nkembo dit :

        sassou a t-il été mieux élu qu’Ali? Il a simplement choisi son camp et attend que les accords avec Ping voient le jour. Biya n’a aucun pb avec Ali. L’equato ne peut rien puisqu’il veut placer son fils sur le trône

  2. messowomekewo dit :

    Cet homme est né comme on dit chez nous « avant la honte ». ses affidés et lui même ne se rendent pas compte de la situation ubuesque dans laquelle ils se sont enfermés. a chacune de leur sortie,il y a une escouade de militaires sur les routes,et pourtant ils prétendent avoir gagné les élections,de quoi ont-ils peur alors…

  3. lepuant dit :

    Se sont des signes qui ne tompent pas !
    Je demande à Jean-Jacques de voler au secour des émergents (en tant que fervant défenseur).
    Quelle honte !!!Trois (3) présidents seulement !Que Mr ALI BONGO ne fasse pas semblant de ne pas voir ce que le commun de mortel voit !Il est grand temps pour lui de liberer le PALAIS construit avec l’argent du Contribuable avant que la FOUDRE NE LE FRAPPE.

  4. CHARY dit :

    Kagamé, Déby et ali bongo, le RDV des « démocrates » ??? de la sous région. Pauvre peuples d’AFRIQUE central nous avons la plus grande concentration de dictateurs, dans le temps et dans l’espace au monde; bongo: 50 ans, sassou: 39 ans de règne sur brazza, obiang:37 ans comme maître de malabo, dos santos 39 ans au commande a luanda, biya 37ans de statues-quo a yaoundé, déby, kagamé arrivés au pouvoir par les armes, donc sur le sang d’innocents. Bref, que nos « amis » occidentaux, a qui le chaos profitent, arrêtent de dire dans leur journaux, ou dans leur nombreuses conférences sur « la bonne gouvernance » que l’Afrique » avance » alors que c’est tout le contraire.

  5. CHARY dit :

    Alors que le continent est en VOIE DE RE-COLONISATION, les INTELLECTUELS AFRICAINS ne s’en rendent pas compte, et ce sont même eux, et c’est un comble, les principaux véhicules qui transportent ces sinistres charges inhérente a cet état de fait.

  6. Airborne dit :

    Mais enfin, ALI doit ouvrir les yeux, la CEEAC compte plusieurs Etats, il n’ya que 3 sur 7 et ils arrivent à Libreville en clandos et repartent à pas de chats. Pas de pavoisemment de la ville ou des affiches pour annoncer l’arrivée des hotes de marques,ce sommet etait une facon de narquer le peuple pour dire je suis là j’y reste puisque j’ai des chefs d’etats africains qui sont avec moi. C’est pitoyable.

  7. l'emergent dit :

    Le Président TOUADERA devrait éviter de fréquenter ce trio peu recommandable qui embrigadent leurs concitoyens. le peuple Centrafricain et la communauté internationale attendent beaucoup de toi. ne te disperse pas car tu n’auras aucune excuse.

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