La Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM) vient de démanteler à Libreville, un réseau de délivrance des faux tests de dépistages de Covid-19 moyennant la somme de 5000 francs CFA par test.

La prison centrale de Libreville abrite des faussaires de test de négativité au Covid-19. © D.R.

 

La Direction générale de la contre-ingérence et de la sécurité militaire avait procédé, en septembre, aux arrestations de 5 fabricants de faux résultats négatifs au Covid-19 à Libreville. Le faux certificat était vendu à 5 000 francs CFA.

Ces trafiquants qui avaient transformé leurs cybercafés et téléboutiques en laboratoires d’analyse pour la délivrance de faux tests de dépistages négatifs au Covid-19, sont de nationalité camerounaise, togolaise et gabonaise. Il s’agit de  Tiomo Yvette Sabine, Chuwa Kamayou Alliance, Ndong Mba Stéphane, Tchapda Rocard et Fiokou Yawoyou Apeleté. Ils ont tous été déférés le 2 octobre par la DGCISM au parquet de Libreville et placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.

Toujours le 2 Octobre, la DGCISM a procédé à l’interpellation de quatre autres indélicats, pour les mêmes faits : Simo Tchuendjio Eitel Just ; Edzodzo’o Motho Maroley, Nzickoue Onanga Pierre Martial et Biyogo Bi Ovang David. Tous attendent d’être déférés.

Depuis la mise en place de cette règlementation, nécessaire pour partir de Libreville vers une autre localité du pays,  un vaste réseau de fabrication et de délivrance de faux résultats négatifs au Covid-19 s’est créé et semble bien prospérer,  malgré les coups de filet  des éléments de la DGCISM.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Abdallah dit :

    C’est insuffisant tout ça, il faudrait également aller au laboratoire à Angondje les mêmes pratiques sont courantes. La corruption est généralisée.

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