Après une déclaration syndicale controversée largement relayée sur les réseaux sociaux, la direction générale de l’Institut national des sciences de gestion (INSG) a tenu à clarifier la situation. Dans un communiqué publié le 31 octobre 2025, elle a dénoncé des « contre-vérités » et précisé les montants effectivement versés dans le cadre du règlement de la dette pédagogique accumulée entre 2015 et 2022. L’établissement assure que le processus de paiement suit son cours et appelle au respect du dialogue social.

L’Institut national des sciences de gestion (INSG) a tenu à clarifier la situation.© D.R.

 

Dans le but de dissiper toutes confusions autour de la problématique de la «Dette pédagogique» au sein de ce son établissement et vis-à-vis de son personnel, la direction de l’INSG a réagi à une déclaration lue le 30 octobre par Liliane Righou, assistée de Marcellin Ngomo, présentés comme membres du SNEC-INSG. Le communiqué évoque une « livraison médiatique illicite » menée par « des enseignants retraités et anciens vacataires » ne représentant pas le bureau syndical reconnu. Selon la direction, cette sortie visait à « s’attirer quelques sympathies » en diffusant des informations erronées sur la situation financière de l’institution.

La direction indique que la dette pédagogique évoquée ne date pas de l’actuelle équipe, mais couvre la période 2015-2022, pour un montant total de 848 millions de FCFA. Sur les 170 millions FCFA récemment octroyés par le Président de la République pour apurer une partie de cette dette, 90 millions ont déjà été réceptionnés et redistribués : 51,4 millions versés aux enseignants permanents, 22,6 millions aux vacataires dont les RIB étaient disponibles, 1,4 million aux personnels ATOS, tandis que 14,2 millions attendent la fourniture des coordonnées bancaires manquantes. Le reliquat de 80 millions FCFA devrait être versé par le Trésor public dans les prochains jours.

La direction appelle à la responsabilité syndicale

Tout en réaffirmant son engagement pour la transparence, la direction déplore le ton et la démarche employés par les auteurs de la déclaration syndicale. « Dans ce genre de situation, pour éviter tout amalgame, il aurait été judicieux et préférable que le respect des procédures du dialogue syndical collaboratif soit mis en avant », peut-on lire dans le communiqué. L’administration appelle à la retenue et au respect des cadres institutionnels pour préserver un climat social apaisé.

L’INSG souligne enfin que ces paiements marquent une étape importante dans la résolution d’une dette structurelle héritée de plusieurs années. Tout en saluant l’appui de l’État, la direction réaffirme sa volonté de poursuivre le processus d’assainissement financier et de dialogue social. « Nous dénonçons, pour le déplorer, que la raison ait été pervertie », conclut le texte.

 
GR
 

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