La dette publique au Gabon devrait s’établir à 71% du Produit intérieur brut (PIB) en 2021. Soit 1% au-dessus de la limite maximale d’endettement autorisé fixée à 70% du PIB au sein de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac).

En 2021, la dette publique devrait se située à 71%, soit 1% au-dessus de la limite maximale d’endettement autorisé, fixée à 70% du PIB, au sein de la Cemac. © lafriquedesidees.org

 

Désignant l’ensemble des engagements financiers contractés par l’État, la dette publique atteint des sommets au Gabon. Celle-ci devrait s’établir à 71% du Produit intérieur brut (PIB) en 2021, selon une récente infographie de l’Agence Ecofin sur l’«Etat de la dette publique africaine en 2021». Soit 1% au-dessus de la limite maximale d’endettement autorisé fixée à 70% du PIB au sein de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac).

Avec le Congo (91%), le Gabon se positionne ainsi en mauvais élève en matière de dette publique dans la sous-région, derrière la Centrafrique (42%), le Tchad (42%), le Cameroun (43%) et la Guinée équatoriale (44%). Établie à un peu moins de 6500 milliards de francs CFA à fin mars 2021, la dette publique gabonaise pourrait ainsi franchir une nouvelle barre symbolique historique d’ici quelques mois.

Vers un endettement historique de au-dessus des 7000 milliards FCFA ?

Selon la compilation des derniers chiffres des emprunts contractés ces dernières semaines par le gouvernement, en tête desquels plus de 307 milliards de francs CFA auprès du Fonds monétaire international (FMI), le stock de la dette publique devrait bientôt atteindre la barre historique des 7000 milliards de francs CFA. Au 1er trimestre 2021, la dette publique du Gabon culminait à 6426 milliards de francs CFA.

D’où les appels incessants à l’exécutif et au Parlement, sur la nécessité d’une plus grande maîtrise de l’endettement public pour préserver les capacités d’intervention de l’État et maintenir un niveau d’investissement public en adéquation avec les besoins du pays. Car, au Gabon, comme toujours, la dette n’est pas le problème mais plutôt ses motivations et surtout l’utilisation des créances contractées. Comment donc concilier emprunt utile et utilisation rationnelle de ces financements ? Un réel défi.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Lavue dit :

    Les mêmes qui disaient autrefois qu’on ne peut pas faire du neuf avec du vieux, sont aujourd’hui ceux qui veulent montrer que c’est possible en rappelant des bras cassés au sein du parti-Etat qu’est le PDG. Le ridicule ne tuera jamais les politiciens Gabonais. Le problème du Gabon, ce sont les personnes qui gouvernent. Elles n’ont connu que le système PDG. Elles sont incapables de s’imaginer une autre manière de faire qui puisse conduire à la prospérité du pays. Quand on crée des part-secte comme le PDG et qu’on muselle l’opposition, la société civile et les syndicats, faut rien espérer de bon. La génération d’OMAR et celle d’ALI aujourd’hui croit d’abord à l’enrichissement personnel, peu importe le développement du pays. Et le moteur de cette attitude, de ce comportement c’est l’irresponsable et désuet parti-secte qu’est le PDG. Un véritable refuge des sorciers. Comment faire pour tuer cette secte? Un début de réponse serait déjà une prise de conscience face à l’irresponsabilité dans laquelle s’enlise le pays. 71% du PIB comme dette, pour quelles réalisations? C’est de la folie quand on sait que c’est le contribuable gabonais qui va payer. Regardez vous-mêmes l’état du réseau routier dans l’arrière pays? Où sont les écoles, les universités, les hôpitaux ? Et maintenant on doit croire que ce qui ne s’est pas fait en 12 ans sera réalisé dans les prochains mois. Les tenants du pouvoir se moquent vraiment du peuple. Ils n’ont pas tort, ils ont la tristement célèbre et tueuse GR pour eux.

    Il est faite un très grand tort aux générations futures qui souffriront pour honorer les engagements du Gabon pris par les cancres actuellement aux affaires.

    A cause de ces idiots, on commence a avoir honte d’être Gabonais. Surtout devant des Etrangers.

  2. Prince dit :

    Très bonne analyse de ta part, lavue ce qui manque face au Pdg c’est un rapport de force depuis mba des bois à ping personne ne veut le comprendre c’est pas par les moyens démocratiques qu’on combat une dictature carnivore comme le pdg cette fameuse gr elle ne vaut rien si elle a en face un rapport de force égale elle tombera très rapidement comme on n’a vu en Afghanistan ou l’etaliban à pris la capital sans même combattre .Je dit et le redit pour faire partir le pdg il faut un rapport de force

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