Le 5 janvier dernier, le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a reçu le Dr Moukoumbi Yonnelle Déa. L’experte internationale et chercheure Iraf, par ailleurs sélectionneuse de riz, a présenté à Jonathan Ignoumba le projet de développement des variétés du riz à haut rendement et de qualité au Gabon.

Photo de famille à l’issue de la séance de travail. © D.R.

 

Vendredi 5 janvier, le ministre de l’Agriculture de l’Élevage et de la Pêche a reçu à son cabinet, le Dr Moukoumbi Yonnelle Déa. Experte international et chercheur à l’Institut de recherche agricole et forestière (Iraf), elle est sélectionneur sénior de riz. Présentée comme l’une des meilleures spécialistes du continent sur le sujet, elle est allée exposer au ministre et ses conseillers le projet de développement des variétés de riz à haut rendement et de qualité au Gabon. Depuis un peu plus de 5 ans, elle travaille pour développer des variétés de riz adaptées aux conditions de culture au Gabon.

Instantanés de la rencontre. © D.R.

Le riz s’étant imposé comme un aliment de base au Gabon, le Dr Moukoumbi juge important que soit développé dans le pays un programme national qui prendra en compte non seulement la culture du riz, mais aussi les autres cultures vivrières. L’idée : réduire le coût des importations dans un contexte où environ 90 000 tonnes de riz sont importées chaque année dans le pays pour un coût estimé à un peu plus de 250 milliards de francs CFA. «Rien que le riz blanchi, on est à 8 milliards de francs CFA dégagés», relevait-elle il y a quelques années, souhaitant par ailleurs que soit homologué les premières variétés de riz au niveau du Gabon.

Mais aussi, que soit produit un catalogue de variétés made in Gabon. Si elle insiste sur cet objectif de développer, sélectionner et homologuer les variétés à haut rendement adaptées aux conditions de culture du Gabon, l’on note qu’à ce jour, trois variétés sont prêtes dans le pays. Notamment, le «riz non parfumé avec grain moyen».

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Hermann O. dit :

    Pas moins de 3 ministres de l’Agriculture ont reçu cette dame, pour le même sujet, ces dernières années sans que les choses ne progressent véritablement. Arrêtons avec la simple communication. Un cadre juridique et des financements sont nécessaires pour mener à bien ce projet M. le Ministre.

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