Le site abritant les travaux du Dialogue national inclusif (DNI) a enregistré, ce lundi 15 avril, la présence des visiteurs de marque. Faisant le point quotidien, le rapporteur général du Bureau de ces assises, Monseigneur Jean-Bernard Asseko Mve, a souligné qu’Abdou Abary, François Luambo et Ramon Molina Llado étaient au stade de l’amitié.

Les diplomates sur le site des travaux. © D.R.

 

Si le Dialogue national inclusif est piloté de mains de maître par les Gabonais et les travaux se déroulant jusqu’ici sans anicroche, la communauté internationale, et particulièrement les «amis» du Gabon, a un regard sur ce qui se passe au Stade d’Angondjé. Pour preuve, plusieurs diplomates en poste dans le pays ont fait une descente, ce lundi 15 avril, dans l’antre de ces travaux dans le but de s’enquérir de leur déroulement et surtout d’encourager les participants.  

Abdou Abary, Représentant spécial du Secrétariat général de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour l’Afrique centrale, chef du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), François Luambo, ambassadeur de la République démocratique du Congo et Ramon Molina Llado, ambassadeur du Royaume d’Espagne, se sont en effet rendus au stade de l’Amitié.

Monseigneur Jean-Bernard Asseko Mve, le 15 avril 2024, à Angondjé. © D.R.

«Cette visite du site abritant les travaux du DNI a permis aux hôtes d’échanger avec les bureaux des commissions et des sous-commissions et sera suivie de plusieurs autres», a indiqué le rapporteur général du Bureau de ces assises, Monseigneur Jean-Bernard Asseko Mve. Il indique par ailleurs que «le Bureau du DNI se réjouit de ce que l’ensemble des commissions obéisse au calendrier des travaux».

Le Dialogue national inclusif est l’une des étapes cruciales de la transition qui a débuté au Gabon, au lendemain du coup d’État du 30 août dernier. Cette grand-messe nationale réunit plus de 600 personnes : politiciens, société civile, religieux, militaires dans le but de discuter d’une profonde réforme du pays. Ils sont donc censés proposer des orientations pour définir les grands principes d’organisation de l’État et des pouvoirs publics. En clair, au terme des travaux, tel que l’indiquait Monseigneur Jean-Bernard Asseko Mve «les populations gabonaises voudraient que leur pays accède à une démocratie véritable où les Gabonais vont avoir la liberté de pouvoir choisir leurs dirigeants», entre autres.

Et la communauté internationale, qui vient s’enquérir du déroulement des travaux espère, une fin de la transition respectant le chronogramme établi par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) après les événements du 30 août. 

 
GR
 

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