Alors qu’au Gabon la classe politique s’interrogeait sur les modalités du Dialogue d’avril prochain, le décret portant convocation du Dialogue national inclusif a été publié dans le Journal officiel. Des missions aux conclusions en passant par la composition du bureau, le texte énonce toutes les modalités de cette rencontre et précise que 582 participants sont attendus 2 au 30 avril.

Brice Clotaire Oligui Nguema a pris, le 8 mars 2024,  le décret portant convocation du Dialogue national inclusif. © D.R.

 

On en sait désormais un peu plus sur les modalités du Dialogue national inclusif d’avril prochain. Selon le décret portant convocation de cette rencontre, elle se tiendra du 2 au 30 avril avec, à la clé, 580 participants comprenant les membres du bureau et les commissaires. Parmi eux, 28 membres du bureau présidé par l’archevêque métropolitain de Libreville, 64 représentants du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), 10 représentants du gouvernement de la Transition, 10 représentant du Parlement de la Transition, 5 représentants du Conseil économique social et environnemental de la Transition, 12 du corps judiciaire, 30 des départements ministériels, 48 des délégations spéciales des conseils départementaux, 52 des délégations spéciales des communes, 104 représentants des partis politiques légalement reconnus dont 1 par parti politique, 10 du patronat, 10 des syndicats, 10 du secteur éducatif.

A eux s’ajoutent, 10 représentants du monde universitaire, 10 représentants des retraités civils et militaires, 8 représentants des personnes vivant avec un handicap (PVH),  8 des communautés pygmées, 18 sages et dignitaires dont 2 par province, 10 des mouvements culturels-traditionnels, 5 des associations de défense des droits de l’Homme, 5 des ONG, 5 des associations de femmes, 5 des associations de jeunes, 10 représentants des ordres professionnels, 10 des artistes, 10 de l’artisanat, 5 représentants de l’église catholique, 5 de l’église évangélique du Gabon, 5 des églises de réveil, 5 de la confession musulmane, 5 de la diaspora Afrique, 12 de la diaspora Europe, 5 de la diaspora Amérique et 6 représentants d’autres catégories.

«La désignation des participants au Dialogue national inclusif est matérialisée par un décret du président de la Transition», souligne le décret portant convocation dudit Dialogue qui précise que «le bureau du Dialogue national inclusif peut inviter toute personne reconnue pour son expertise ou son expérience sur les questions traitées en séance plénière ou en commission».

Les travaux se dérouleront en plénière, en commission et en sous-commission dont le nombre et la composition seront fixés par voie réglementaire. Selon le décret, les conclusions de cette rencontre devront s’appliquer avant la fin de la Transition et doivent être conformes à la Charte de la Transition.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Qui et sur qu’elle base in objective est faite cette répartition? 104 représentants des partis politiques reconnus? Comment des partis actifs qui ont des milliers et des dizaines milliers de sympathisants pourront se faire représenter par 1 personne et un parti qui n’existe que sur le papier représenté également par une personne. Les confessions religieuse: 5 personnes pour les musulmans et 5 personnes pour les église de réveil, ce partage est il légitime quand on sait que les églises de réveils rassemblent la majeur partie des croyants pratiquants? N’aurait-il pas fallu laisser les confessions religieuses se débrouiller à choisir leurs représentants, de même que les parties politique en encadrant le processus d’élection? L’archevêque de Libreville ira t’il jusqu’au bout pour se faire complice de la trahison qu’Oligui et le PDG s’apprêtent une fois de plus à faire contre la nation et son peuple?

  2. Gayo dit :

    Plusieurs organismes de premier plan, de l’ancienne opposition et la la société civile se sont positionnées de façon conjointe contre le gaspillage de l’argent publique pour corrompre les participants comme le faisait les Bongo. PAS DE PERDIEM pour attirer des parasites opportunistes dans cette rencontre importante pour le destin du pays. Il aurait fallu laisser aux partis, organisation religieuses et société civile choisir leurs représentants en leur précisant qu’il n’y a aucun perdiem, même pas l’argent du taxi. Cela allait permettre de se débarrasser de plusieurs opportunistes troubles fête pour que les vrais patriotes qui sont de vrais leaders capables de convaincre le peuple qu’il sont sensés représenter de soutenir leur participation prendre une place méritée. Si des gens comme la petite Elza Boukandou a pu conduire une liste vainqueurs aux locales et municipales par ses seuls moyens et ceux de ceux qui soutiennent sont leadership, alors il est possible d’etre un geant politique dans ce pays sans abuser des moyens de l’état, alors les vrais leaders qui vont à cette concertation doivent pouvoir récolter le financement auprès de ceux qu’ils représentent. Que les 5 qui représentent l’église catholique soient ceux qui ont les moyens ou qui sont capables de mobiliser les fidèles catholiques qui peuvent donner les moyes, pareil pour l’Eglise Évangélique, les Eglises de Réveil et les Musulmans. Il ne faut plus corrompre les leaders religieux. S’il il n’y a pas une place prépondérante au bénévolat et à l`engagement personnel et désintéressé, les conclusions de ce dialogue pencheront encore plus vers des intérêts égoïstes et la promotion du larbinisme. Pour atteindre cet objectif cela passe par une annonce solennelle que les gens ne vont pas recevoir des millions comme sous les dialogues corrompus des Bongo. Avec ce peuple qui a soif de changement, les participants légitimes à cette rencontre n’auront pas de mal à se faire financer par le peuple, les organisations qu’ils représentent, les entreprises, ect. Les 104 représentants des partis politique doivent trouver l’argent auprès de leurs militants pour prouver que leur participation est méritée. Oligui qui semble vouloir s’appuyer sur l’achat de conscience et le larbinisme comme ses maitres peut commencer à changer les mentalités corrompues de l’Elite politique gabonaise maintenant. C’est maintenant ou jamais de prouver qu’il y a au Gabon une élite capable d’agir selon cette grande citation : … ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Plus nous nous soucieront de ce que nous pouvons donner à notre pays, plus il nous le rendra à nous, à nos enfants et aux enfants de nos enfants. Verrouillons toutes les portes à l’opportunisme.

  3. Angomar dit :

    Pouvons nous déjà en savoir plus sur les représentants, out au moins aux plans nominatif, qualificatif et expérienciel?

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