Un atelier de session du secteur privé sur les principes directeurs des entreprises sur les droits de l’enfant et les entreprises se tient du 24 au 26 mai à Libreville. Coorganisé par l’Unicef-Gabon et la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), cet atelier permettra aux participants d’échanger et de partager les expériences afin d’aider les enfants à se développer de manière harmonieuse.

L’Unicef et la FEG organisent une session sur les Principes directeurs des droits de l’enfant et les entreprises. © Gabonreview

 

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) Gabon coorganise avec la Fédération des entreprises du Gabon une session sur les Principes directeurs des droits de l’enfant et les entreprises. Au cours des assises, l’Unicef-Gabon avec les membres de la FEG et quelques entreprises privées vont échanger afin d’améliorer le droit de l’enfant et renforcer leurs compétences. 

Selon le vice-président de la FEG en charge du développement durable et de la RSE, Erik Watremez, la FEG soutient l’initiative de l’Unicef dans la mise en place de cet atelier d’échange et de concertation avec le secteur privé et les entreprises gabonaises sur le droit de l’enfant et les droits de l’entreprise. Il permettra de voir «Comment le secteur privé peut aider les enfants à se développer de façon harmonieuse, parce que le développement durable c’est arriver à satisfaire nos besoins actuels en préservant nos ressources de demain. Et nos ressources de demain notamment au Gabon, ce sont tous nos jeunes. La grande problématique c’est l’employabilité des jeunes, avant l’employabilité des jeunes la formation harmonieuse de nos jeunes gabonais», a indiqué Erik Watremez.

D’après le vice-président de la FEG, les droits de l’enfant sont fondamentaux et doivent être respectés par toutes les entreprises qui opèrent au Gabon. «Les enfants ont le droit à une vie digne, à une éducation de qualité, à une protection contre la violence et l’exploitation ainsi qu’à une participation active dans les décisions qui les concernent. Nos entreprises doivent reconnaitre ces droits et les respecter dans toutes leurs opérations, produits et services», a-t-il expliqué.

Quelques moments des travaux, le 24 mai 2023 à Libreville. © Gabonreview

Pour le représentant adjoint de l’Unicef, Donatien Tameko, l’objectif ici est de travailler avec les entreprises pour ensemble s’engager vers la cause la plus importante. Celle d’«aider le Gabon à améliorer son capital humain qui est le fer-de-lance de son développement. Dans l’indice de capital humain, le Gabon a un indice de 0,5 qui est le plus élevé en Afrique subsaharienne. Cela veut dire que 50% des enfants du Gabon avant d’atteindre l’âge adulte, ils ont déjà perdu 50% de leur potentialité pour rentrer dans la vie active», a déclaré Donatien Tameko. D’après lui, aujourd’hui le but de l’État est de faire en sorte que la population jeune arrive à l’âge adulte avec un potentiel élevé. «C’est ce potentiel-là qui va être utile pour les entreprises, car si les entreprises embauchent une jeunesse qui a perdu 50% de son potentiel cela veut dire que le profit pour les entreprises c’est aussi la perte de productivité», souligne le représentant de l’Unicef.

Les différents principes directeurs sont entre autres le respect du droit de l’enfant, l’égalité de chance pour les enfants, la participation active des enfants et la responsabilité de l’entreprise. Ces principes vont être débattus durant trois jours par les participants, car les doivent également contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) pour un avenir durable et prospère pour tous. Le respect des principes directeurs des droits de l’enfant est un impératif pour toutes les entreprises qui souhaitent opérer dans un environnement durable et responsable, indique la FEG.

 
GR
 

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