Pour assurer une meilleure protection aux femmes et garantir le respect de leurs droits dans son pays, Ali Bongo annonce ce lundi 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, une série de mesures visant à modifier à nouveau le Code pénal pour le rendre plus sévère en termes de sanctions.

Ali Bongo Ondimba, en septembre 2020. © Communication présidentielle

 

Au Gabon, moins d’un an après la dernière ayant été vivement contestée par une partie de l’opinion, le Code pénal devrait subir une nouvelle modification. C’est, en tout cas, l’annonce faite ce lundi par Ali Bongo, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Le chef de l’État informe en effet via sa page Facebook qu’il a instruit le gouvernement «de préparer des projets de loi qui modifient, chacun à leur manière, le Code pénal ou le Code civil», en vue de les soumettre dans quelques semaines au Parlement.

L’objectif des autorités est de rendre la loi plus stricte en cas de non-respect des droits des femmes au Gabon. Aussi, le Président annonce-t-il que «très bientôt, les violences basées sur le genre et les violences conjugales seront sanctionnées plus durement ; l’égalité totale entre les femmes et les hommes en matière de divorce pour faute sera instaurée et le divorce par consentement mutuel sera autorisé».

De même, «la spoliation des veuves, insupportable violence patrimoniale encore trop fréquente, sera très sévèrement sanctionnée et, en cas de décès du conjoint, les femmes jouiront de droits égaux à ceux des hommes», annonce Ali Bongo qui ajoute que l’obligation de prise en charge par l’État des victimes de violences sur le plan clinique, psychologique et matériel ainsi que la gratuité du certificat médical délivré par les professionnels de santé en cas de violences subies par une femme seront instaurées.

«Toutes ces mesures partagent la même ambition : changer réellement, concrètement, positivement et fortement les choses. En promouvant les droits de la femme et en leur assurant une égalité avec les hommes en droit, mais également dans les faits, c’est l’ensemble de la société que l’on tire vers le haut», explique-t-il, disant s’inspirer du programme «Gabon Égalité» et la Stratégie de promotion des droits de la femme et de réduction des inégalités entre les femmes et les hommes élaborée sous la supervision de la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, et de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, qui lui a été remise en septembre 2020.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. nguema21 dit :

    Bonjour à tous,
    Je suis toujours triste de réagir aux affirmations de ce Président qui prend du plaisir à dire des choses surréalistes que de manière virtuelle à travers sa page Facebook. Tellement de déclarations sur la jeunesse…quand est t-il de la résidence universitaire d’Oyo au Charbonnage?
    La spoliation de la veuve et de l’orphelin, où en sommes nous avec l’évolution de ce dossier ?
    Les agents du ministère en charge de ces affaires est traité comme le plus pauvre des enfants en responsabilité devant le ministère de la défense qui est budgétivore?
    Et pourtant on est pas en guerre!!!
    Il dit faire certaines choses et c’est la preuve que le Gabon est devenu la serpillère de ce type en usurpation de l’identité de celui qui devrait nous gouverner.
    Ce type est en déphasage total avec le règlement des problèmes sociaux liés à la situation des travailleurs de ce secteur en particulier et de tous les secteurs en général dans le pays au lieu de venir nous pomper l’air avec la journée mondiale de la lutte des femmes pour l’égalité…Qu’il commence d’abord par les priorités de son fameux slogan de « Gabon emmargeant » devenu « Gabon énervant ».
    Comment traiter des problèmes sociaux quand en qualité d’agent social on est mal payé, mal logé et mal suivi en matière de santé et transport?
    Les logements pour tous, c’est où?
    Encore plus grave, en cette période de pandémie de covis19 où est passé le soutien de l’Etat aux pauvres avant de parler de la lutte contre les inégalités entre les hommes et les femmes?
    Qu’il arrête de nous prendre pour des tonneaux vides quand le roi des l’idiots se terre dans ses propos ou déclarations à travers sa page de book ou pas!!!
    A bon entendeur salut!

  2. Rembourakinda dit :

    C’est quand même bizarre… Vous n’avez pas une photo du soit-disant Président du Gabon ? Vous êtes marrants… Ali Bongo est un légume, le pays est téléguidé depuis Paris… Vous n’avez pas signalé les émeutes au Sénégal. Dommage pour votre crédibilité.

    • SERGE MAKAYA dit :

      « …le pays est téléguidé depuis Paris… » MERCI « Rembourakinda » !!
      J’espère qu’on me donnera ENFIN raison.

      • Yvon dit :

        Sylvia Bongo-Valentin, Marie Madeleine Mborantsuo et autres corrompus du régime bongoiste-francafrique prennent vraiment les gabonais pour des idiots ? Jusqu’à quand va durer la SUPERCHERIE autour du légume ou mort Ali Bongo ? Vous êtes des êtres humains comme le reste des gabonais, pourquoi faire subir tant de souffrances à vos semblables ?

        Le défunt Ali Bongo (je suis plus convaincu qu’il est bien mort plutôt que légume) était un étranger qui a bien vécu sa vie en terre étrangère (notre Gabon), autant pour ceux qui continuent à se la couler douce aujourd’hui (sa femme, ses enfants légitimes ou adoptés). Soyez au moins reconnaissants pour cette terre étrangère qui vous a TOUT donnée.

        Voyez-vous, moi, en terre étrangère, je travaillerai pour le pays qui m’a accueilli et non pour mon pays le Gabon. Ne fut-ce que par reconnaissance, tout étranger devrait ainsi raisonner.

        Bonne journée.

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