Commémorant la Journée internationale des droits des femmes, l’Union des femmes de la presse gabonaise (UFEPG), en plus d’une sensibilisation sur l’évolution des droits des femmes dans le pays, a organisé une table ronde sur le thème «Investir en faveur des femmes pour une transition inclusive et réussie». L’idée : interpeller les autorités de la transition sur les défis à relever en la matière.

La présidente de l’UFEPG posant avec l’UFEPG et d’autres associations, le 9 mars 2024 à Libreville. © D.R.

 

Au Gabon, plusieurs progrès ont été faits en matière des droits des femmes. C’est d’ailleurs fort de ce constat que dans la foulée des manifestations liées à la Journée internationale des droits des femmes cette année 2024, l’Union des femmes de la presse gabonaise (UFEPG) a organisé le 8 mars une série de causeries avec des étudiantes de certaines universités et grandes écoles de Libreville. L’idée, permettre à ces dernières de tout savoir sur la journée internationale de la femme mais surtout, les emmener à comprendre l’évolution des droits des femmes dans le pays. «Il fallait amener les étudiants à s’imprégner et à s’approprier ces textes pour mieux se défendre le cas échéant», a expliqué la présidente de l’UFEPG.

Instantanés de la Journée du 8 mars 2024. © D.R.

L’expérience dans le pays, a pour ainsi dire commenté Josiane Mbang Nguema, a montré que les étudiantes et les gabonaises en général, «n’ont pas connaissance des lois qui ont été prises en leur faveur». Ces causeries de l’UFEPG arrivées à point nommé ont donc permis de dresser un état des lieux et de souligner les entraves qui perdurent malgré les progrès. Pour mieux cerner les défis à relever et briser le plafond de verre, l’UFEPG dans la poursuite de ses activités marquant la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, a organisé le 9 mars une table ronde sur le thème «Investir en faveur des femmes pour une transition inclusive et réussie». 

«L’objectif de cette rencontre était d’interpeller les plus hautes autorités sur la nécessité d’une plus grande implication et participation des femmes au processus de transition, pour une meilleure prise en compte de leurs acquis juridiques», a déclaré Josiane Mbang Nguema. La rencontre a réuni d’autres présidentes d’association qui avec l’UFEPG, ont identifié «les secteurs dans lesquels les femmes ne sont pas valorisées ou négligées bien qu’elles aient le potentiel de contribuer à l’essor de notre pays». Dans cette perspective, Raïssa Laure Medza la présidente de l’Union des femmes reporters sportives du Gabon (Ufresga), a souligné l’importance d’investir dans les femmes sportives afin de leur permettre de s’épanouir et donner le meilleur d’elles-mêmes pour la Nation.

 
GR
 

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