«Africa’s future start at school – l’Avenir de l’Afrique commence par l’école-». Tel est l’intitulé du nouveau projet lancé, le 28 juin, à Accra au Ghana, par la Banque mondiale (BM) afin d’accélérer et d’améliorer la stratégie d’éducation de l’Afrique occidentale et centrale. Le Gabon y était représenté par son ambassadeur au Ghana, Sayid Abeloko.

L’ambassadeur du Gabon, Sayid Abeloko, et les autres délégués du Gabon. © D.R.

 

La capitale ghanéenne, Accra, a accueilli le 28 juin, à l’initiative de la Banque mondiale (BM), plus d’une quarantaine de ministres des Finances et de l’Éducation d’Afrique de l’ouest et du centre. Le rendez-vous concernait le lancement de la stratégie d’éducation de l’Afrique occidentale et centrale. Le Gabon a été représenté à cette importante rencontre par Sayid Abeloko, ambassadeur du Gabon au Ghana.

Les travaux d’Accra ont été lancés par le ministre ghanéen de l’Education, Yaw Osei Adutwum. Il a relevé la pertinence d’une telle rencontre pour le bien-être des enfants africains face aux défis que révèle le système éducatif en Afrique. Les discussions avec un panel de dirigeants africains, d’organisations de la société civile et de jeunes ont marqué cette importante rencontre, tandis qu’un accent particulier a été mis sur les priorités et sur les investissements nécessaires pour faire avancer les réformes, améliorer les méthodes d’apprentissage et réinventer les systèmes pour s’assurer que les jeunes de toute la région sont en mesure de réaliser leur plein potentiel.

Ces priorités ont été rappelées par le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana. Il souligne notamment, la nécessité de sortir l’éducation de son état actuel afin de permettre à la jeunesse d’avoir accès à un système éducatif de qualité. Ce, d’autant que les chiffres actuels indiquent que malgré les progrès récents, l’éducation est en crise avec 80% des enfants de 10 ans en Afrique occidentale et centrale incapables de lire et de comprendre un texte simple, et plus de 32 millions d’enfants sont hors système éducatif. Ce qui représente la plus grande part de toutes les régions du monde.

Fort de ce constat, le vice-président a fait savoir que la Banque mondiale entend doubler, d’ici 2025, son financement de l’éducation en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale afin d’accélérer le travail réformateur dans ce domaine. Il a également indiqué qu’«à l’heure actuelle, notre portefeuille éducatif pour la région est de 3,1 milliards de dollars, mais nous avons l’intention de doubler ce montant d’ici 2025 pour le porter à un minimum de 6,2 milliards de dollars».

A noter que la Banque mondiale rencontrera les dirigeants africains au Sénégal, en juillet prochain pour discuter sur le nouveau programme régional de financement. L’éducation sera au cœur des discussions qui porteront en outre sur l’énergie, l’alimentation, l’agriculture, la santé et la transition numérique.

La partie gabonaise a été renforcée par la présence, auprès du diplomate, de Joël Richard Boungat et par Nina Natacha Sackamenou-Makandja, respectivement Conseiller, Assistant technique du ministre gabonais de la Formation professionnelle et Coordinatrice du projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece).

 
GR
 

2 Commentaires

  1. NGOMAH dit :

    Mais très incertaine perspective avec l’appui financier efficace ou mieux efficient de la Banque mondiale. l’incantation c’est tout simplement de la poudre de perlimpinpin.

  2. ada dit :

    Je pense très honnêtement que quand les autres parlent «Africa’s future start at school – l’Avenir de l’Afrique commence par l’école-». nos dirigeants gabonais doivent éviter d’assister à ce genre de rendez vous, qu’ils trouvent même des prétextes de refuser l’invitation le covid est toujours d’actualité et c’est l’excuse qui passe encore aujourd’hui. Parce que chez nous l’avenir c’est le PDG pas l’école. Mais bon la honte est une chose que nous gabonais ne connaissons pas donc vive les grandes photos.

Poster un commentaire