Le Premier ministre a lancé la campagne nationale « He for she », en français « Lui pour elle », initiée dans le cadre du mouvement mondial de solidarité en faveur de l’égalité homme/femme. L’idée de cette campagne est de faire participer les communautés à la lutte pour l’égalité des sexes.

La directrice ONU femme et le Premier ministre gabonais à l’issue de la cérémonie de lancement de la campagne. © D.R.

 

Le Gabon a lancé le 19 avril sa campagne nationale « He for she », en français « Lui pour elle ». Initiée dans le cadre du vaste mouvement mondial de solidarité en faveur de l’égalité homme/femme, l’idée est d’amener les hommes à s’engager un peu plus dans la lutte contre les violences faites aux femmes et de permettre au pays de renforcer son engagement pour la promotion des droits des femmes et la réduction des inégalités. Un intérêt particulier est accordé à la sensibilisation des communautés.

«Sur le terrain nous avons besoin d’un engagement communautaire. Le cadre légal c’est bon, mais il est important de travailler sur les normes sociales. Nous tous nous rêvons d’un monde plus juste car les sociétés les plus égalitaires sont les plus prospères», a déclaré Oulimata Sarr, la directrice régionale ONU femmes pour l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale lors du lancement de la  campagne au cours de laquelle, plusieurs hommes se sont engagés dans ce combat. «Aujourd’hui des hommes ont pris des engagements fermes, ont signé devant nous à utiliser leur pouvoir de décisions, leurs plateformes pour amplifier les voix des femmes gabonaises à les protéger, à les autonomiser», a-t-elle dit.

Une coalition entière de tous les États

«Notre rêve c’est d’avoir une coalition entière de tous les États engagés sur un agenda féministe d’autonomisation et d’égalité des sexes. Le Gabon aujourd’hui est un pays de référence dans la sous-région et même au niveau mondial», a fait savoir la directrice ONU femme qui invite le plus grand nombre à adhérer à cette campagne. «En engageant aujourd’hui le Gabon dans la campagne He for she, le président de la République réaffirme sa détermination sans faille à continuer d’œuvrer avec la participation active de son peuple pour que ce principe constitutionnel devienne une réalité irréversible et implacable», a déclaré le chef du gouvernement gabonais.

Pour Rose Christiane Ossouka Raponda, «il s’agit d’un enjeu majeur, un enjeu républicain qui invite les gabonaises et les gabonais à se tenir debout et dans l’unité à œuvrer pour le bien-être de la collectivité sans distinction aucune». «L’engagement du président de la République en faveur de l’équité et l’égalité est irréversible. Ce combat, le chef de l’État ne doit pas le mener seul», a-t-elle soutenu appelant à son tour les communautés à s’y engager.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Blablabla… Commencez par arrêter de violer nos enfants. C’est devenu le sport national, des dirigeants bien placés offrent de fortes sommes d’argent à des mineurs des deux sexes afin d’assouvir leurs fantasmes. Honte à vous gros pervers pédophiles.

  2. Nomi Rembongo dit :

    Campagne « He for SHE » ?
    Pouvez-vous me dire a quel moment ce pays est-il
    devenu anglophone ?
    Par ailleurs il me semble que des problèmes plus
    urgents comme la misère,le chômage, l’inflation
    méritent eux aussi des campagnes tonitruantes pour
    mieux brader l’argent public.
    Vous ne trouvez pas?!

  3. ACTU dit :

    Diversion, rien que de la diversion.

    Sylvia Bongo serait bien inspirée à chercher à régler ce problème de discrimination en France et au Maroc d’où elle est originaire et ou ce genre de problème se pose avec acuité.

    Contrairement aux idées reçues, la femme est plus libre au Gabon qu’au Maroc et en France.
    J’en veux d’abord pour exemple lorsque Edith Cresson était Premier Ministre en France, elle a subi un machisme et discrimination de la part des députés homme de l’Assemblée nationale Française qu’elle a été obligé de démissionner. Et depuis cette époque il n’y a plus jamais eu de premier ministre femme en France.
    Au Maroc n’en parlons pas, les femmes n’ont pas voix au chapitre comme dans la plupart des pays arabes et maghrébins.

    Bref il y a tellement d’exemples.

    Le Gabon accepte d’avoir non seulement une femme comme présidente de la République, ce fut le cas de Rogombe, ou premier ministre comme Ossuka aujourd’hui.

    Que Sylvia arrête de venir appliquer au Gabon les stéréotypes des occidentaux qui estiment qu’ils ou elles ont des leçons à nous donner sur tous les sujets.

    Les Gabonais en particulier et les africains en général ont beaucoup d’avance dans le domaine de l’égalité Homme Femme.
    C’est surement un moyen pour Sylvia d’aller demander de l’argent en Occident pour montrer qu’elle fait quelque chose pour sauver ces pauvres régresses qui souffriraient.

    Les lois de la république sont là pour résoudre toute formes de discriminations, pas la peine d’en rajouter. Et c’est le rôle du législateur et non des personnes étrangères de venir nous distraire.

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