Le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) va organiser des primaires le 16 janvier, pour sélectionner les candidats qui défendront ses couleurs aux prochaines élections sénatoriales. A cette occasion, le secrétaire général adjoint en charge de la Communication a dévoilé, le 10 janvier à Libreville, certaines indications relatives à ces primaires.

Estelle Flore Angangou lors de sa déclaration, le 10 janvier 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

Dans les cadre des élections sénatoriales prévues les 30 janvier et 6 février, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) va sélectionner les candidats qui le représenteront à ces joutes électorales. Cette sélection se fera à travers des primaires prévues le 16 janvier prochain, «simultanément sur chaque siège de sénateur, sous la coordination nationale du secrétaire général adjoint 1 en charge des élections et la supervision, par province, des secrétaires généraux chargé de l’animation politique, assistés des secrétaires provinciaux, s’ils ne sont pas candidats», a annoncé le secrétaire général adjoint en charge de la Communication, le 10 janvier à Libreville.

Dans sa déclaration, Estelle Flore Angangou a donné certaines indications relatives à ces primaires. «Le collège électoral pour les primaires, par siège de sénateur, est constitué par l’ensemble des conseillers élus locaux du PDG dans ledit siège (…).  Les sièges de sénateurs pris en compte, dans le cadre de ces primaires, sont déterminés par le nouveau découpage électoral», a-t-elle indiqué. S’agissant des candidatures aux primaires, le secrétaire général adjoint en charge de la Communication a précisé qu’elles s’expriment librement. «Elles sont enregistrées parmi les conseillers locaux élus, à jour de leurs cotisations, à la date des primaires. Les candidats sont tenus de déposer leurs candidatures au siège du parti », a précisé Estelle Flore Angangou.

Pour chacun des candidat, le dossier sera composé d’une copie de la pièce d’identité ; une copie de l’acte de naissance ou jugement supplétif ; une photo d’identité en noir et blanc ; un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois ; un logo PDG et une déclaration de candidature délivrée par le parti ; une déclaration sur l’honneur délivrée par le Centre gabonais des élections (CGE) ; les nom et prénom du suppléant qui doit être d’un conseil local distinct de celui du candidat titulaire ; le dossier de candidature du suppléant constitué des mêmes pièces. «Le nombre de candidats devant être sélectionnés par siège de sénateur, au terme des élections primaires, par vote à bulletin secret ou uninominal, est de trois au maximum, classés par ordre décroissant des votes», a précisé Estelle Flore Angangou.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Au sein même du Parti Des Gangsters (PDG), il y a du gangstérisme. Pitié !! Un Parti de MERDES. A Ntare Nzame !!

    • Serge Makaya dit :

      Et la devise du Parti Des Gansters = Mentir – Voler – Tuer.
      Félicitations PDGistes !!

      • Serge Makaya dit :

        Ce qui se passe actuellement avec ces « élections sénatoriales », ça déjà été préparé depuis longtemps. Ils savent déjà qui seront sénateurs. Je vous le dis avec certitude, puisque j’étais dans la boite des magouilles. Aucune élection au Gabon n’est crédible. Ce régime pourri fait gagner quelques gabonais, juste pour donner quelques voix à une opposition qui restera toujours moribonde.

        Le Parti Des Gansters (PDG) sortira toujours vainqueur. Ne vous attendez à AUCUN changement dans ce pays sans véritable RÉVOLUTION.

  2. Serge Makaya dit :

    Au contrôle de toute cette magouille électorale c’est le Quai d’Orsay. Jusqu’à quand allez vous ENFIN croire à Serge Makaya qui ne cesse de vous dire la vérité sur ce système pourri – diabolique ? Je ne cesse de vous dire que j’étais du système. Tout comme d’autres hommes politiques vous l’ont dit aussi. Moi j’y étais, parce que c’était mon job au B2. Croyez-moi, il n’y a qu’une révolution pour mettre FIN à ce système. UNE VRAIE RÉVOLUTION. ET NOUS Y POUVONS. POUR ÇA AUSSI, IL FAUT QUE L’ARMÉE QUE JE CONNAIS BIEN ACCEPTE D’ÊTRE DU COTÉ DU PEUPLE. LE PEUPLE VOUS SERA TRÈS RECONNAISSANT.

  3. Gayo dit :

    Encore une fausse annonce de ce démagogue d’Ibubu. Les primaires sont incompatibles avec la nature antidémocratique de l’arrivée et de l’exercice du pouvoir d’Ali Bongo. On se souvient d’Ali Bongo en chef de parti dans les salles même de la présidence de la république demandant aux élus pdg de la fermer parce que après tout c’est lui qui investit les députés de son parti. Cet homme qui n’a pourtant jamais rien réussi, jamais démontré son géni nulle-part veut que toutes nos élites lui soient redevables et soumises notamment à travers la façonnerie entre autres. Les candidats pdg seront toujours investis par Ali Bongo. Illégitime, il ne permettra pas de voir les élus pdg lui devoir de moins en moins leur place en ayant une légitimité premièrement basée sur la base militante et le vote du peuple. Cet homme a besoin de nommer tout le monde. Ce qui lui donne de pouvoir dire à des gens dont il ne peut atteindre la cheville comme Chambrier fils « c’est moi investit le pdg ». Son pouvoir ayant comme pillier le népotisme. Ali Bongo qui déjà choisi les candidats de son parti va désormais nommer des parlementaires pour enterree definitivement la séparation de pouvoir.

  4. SERGE MAKAYA dit :

    PRENEZ LE TEMPS DE LIRE CES ARTICLES SVP

    https://www.cairn.info/revue-mouvements-2002-3-page-54.htm

    https://www.ritimo.org/La-Francafrique-ce-systeme-politique-criminel-qui-perdure

    https://www.youtube.com/watch?v=OxkLA8rM2B0 (ça n’a pas changé, croyez-moi. Maintenant, ce sont les Valentin qui gère ça)

    https://www.youtube.com/watch?v=0Cg7gbx1kr4

    Les gouvernements passent, la Françafrique demeure. C’est l’impression qui se dégage des deux volets de cette enquête-fleuve qui se propose de faire comprendre cinquante années d’une histoire occulte. Tout débute en 1960 quand les colonies françaises d’Afrique de l’Ouest accèdent à l’indépendance. Seulement, dans la tête du général de Gaulle, sa définition du mot diffère de celle communément admise: l’indépendance, oui ; liberté, certainement pas. Pour de Gaulle, la France ne peut prétendre au rang de grande puissance qu’en maîtrisant étroitement ses filières d’approvisionnement énergétique.

    A l’époque, l’Etat français perd le contrôle du pétrole saharien qui fournissait l’essentiel de la consommation du pays. Il faut rebâtir une stratégie. Un pays d’à peine 1 million d’habitants, le Gabon, prend alors une autre dimension aux yeux des dirigeants français. Des champs pétrolifères importants viennent d’y être découverts. Il sera la pierre angulaire de la nouvelle politique française. Dans la foulée, la société Elf est créée, et Jacques Foccart, personnage énigmatique, est nommé à la tête de la cellule Afrique de l’Elysée. Sa mission: veiller à la stabilité des régimes mis en place, voire à leur déstabilisation par des opérations spéciales s’ils se comportent mal. Ses moyens: une partie des recettes d’Elf. ( A LIRE ICI : https://www.challenges.fr/lifestyle/secrets-d-etat-francafrique-sur-france-2_346619 )

    http://www.preavis.org/formation-mr/Luttins/brochure_francafrique_1-1.a5.pdf

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