La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est expliquée sur les perturbations de fourniture en électricité à Libreville, 25 décembre. Selon la société, les trois coupures d’électricité découlent d’incidents dans les usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé.

Selon la SEEG, des dysfonctionnements dans les usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé, sont à l’orgine des coupures d’électricité survenu, le 25 décembre 2019, à Libreville. © Gabonreview

 

Edgard Régis Ondo Minto’o sur le plateau de Gabon 1ère. © Capture d’écran/Gabon 1ère

La célébration de la fête de la Nativité, le 25 décembre, a quelque peu été ternie par trois coupures d’électricité notamment à Libreville. En fin de soirée, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est expliquée sur les causes de ces perturbations, dont les deux premières ont duré au moins une demi-heure chacune.

«Ce qu’il s’est passé aujourd’hui, c’est qu’au niveau des usines de production hydroélectrique de Tchimbélé et Kinguélé, nous avons enregistré une perturbation majeure ; notamment un incident sur le TR6, un transformateur de 70 mégawatts qui assure l’évacuation de la production de l’usine de Tchimbélé», a expliqué le directeur de la communication de la SEEG sur Gabon 1re. «La SEEG a mobilisé des équipes qui sont allées en appui technique opérationnel et moyens logistiques, en intervention héliportée depuis Libreville. Elles se sont mises à pied d’œuvre pour remettre en état l’outil stratégique sur le schéma de production. Ça c’était le matin», a expliqué Edgard Régis Ondo Minto’o.

Cette opération a permis de rétablir l’électricité après la première coupure, survenue aux alentours de 8 heures. Malheureusement, deux autres ruptures d’alimentation en électricité sont survenues en début de soirée. En cause, cette fois-ci, un «déclenchement général» des moyens de production au niveau de l’usine Kinguélé. «Nous avons repris les activités de remise de service pour réalimenter progressivement les clients, entre 19h et 20h», a indiqué le responsable de la communication du monopoleur de la production-distribution de l’eau et l’électricité au Gabon.

Faut-il s’attendre à la même situation le jour de l’an ? Sans être rassurante, la SEEG a simplement évoqué l’identification des sites prioritaires et la mise en œuvre des plans d’action qui s’inscrivent sur le court terme. «Avec les autres acteurs du secteur, la SEEG a identifié l’ensemble des sites stratégiques comme les hôpitaux, qui font l’objet d’un plan d’action», a conclu Edgard Régis Ondo Minto’o.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Merba dit :

    Difficile de voler et d’essayer de travailler en meme temps

  2. MabialaxRelax dit :

    des plans d’action aux achats et dans les dépenses fantomes…

  3. Troisouza dit :

    Lol nos bras cassés dans leur magouilles journalieres

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