Comme envisagé depuis cinq mois au mois, l’État gabonais devrait signer en fin mars 2021 un nouveau programme avec le Fonds monétaire international (FMI), censé «alléger le service de la dette», à en croire la Première ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, qui inscrit cette action dans le Plan d’accélération de la transformation 2021-2023 élaboré récemment.

Le Gabon annonce la signature d’un nouveau programme avec le FMI en mars 2021. © Gabonreview/Shutterstock

 

Après que le conseil d’administration du FMI a achevé, en décembre dernier, les 4e et 5e revues de l’accord élargi en sa faveur, et approuvé un décaissement de 123,5 millions de dollars, le Gabon devrait à nouveau s’endetter auprès de cette institution internationale. C’est, en tout cas, l’information qu’a donnée Rose Christiane Ossouka Raponda à la clôture du séminaire gouvernemental organisé les 18 et 19 janvier derniers à la présidence de la République. La Première ministre a d’ailleurs semblé inscrire ce nouvel engagement de l’État gabonais dans le cadre des actions prioritaires contenues dans le Plan d’accélération de la transformation 2021-2023 élaboré au cours de ces travaux censés améliorer considérablement les conditions de vie des populations à compter de cette année.

D’après la cheffe du gouvernement, «ce nouveau programme de facilité élargie de crédit devra être conclu avant la fin du premier trimestre 2021». Aussi, explique-t-elle que celui-ci servira à «alléger le service de notre dette et dégager des marges de manœuvre supplémentaires en trésorerie». Le tout, promet-elle, «en continuant à augmenter nos ressources propres et à maîtriser nos dépenses».

Le 19 juin 2017, le conseil d’administration du FMI avait approuvé l’accord élargi triennal en faveur de l’État gabonais pour un montant total équivalant à 464,4 millions de DTS (environ 642 millions de dollars à la date d’approbation), soit 215 % de la quote-part du pays. À l’époque, l’institution avait expliqué que le programme de réformes économiques du gouvernement gabonais avait pour objectif de «rétablir la stabilité macroéconomique, de jeter les bases d’une croissance inclusive, d’assurer la viabilité de la dette au niveau national et de contribuer à la stabilité extérieure de la Cemac». Le programme censé être signé en mars prochain devrait permettre au Gabon de mieux faire face à la crise du Covid-19 et ses conséquences sur l’économie.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Omar Bongo (Albert Bernard d’abord, avant sa conversion intéressée) était un fonctionnaire des postes à Brazzaville quand il a commencé à travailler. Comment à t-il fait pour s’enrichir en quelques décennies, ainsi que son ridicule fils adoptif Ali Bongo, si ce n’est que par le vol ? A Ntare Nzame !!

    Cette famille de MALHEUR n’a qu’à rendre les milliards détournés par ces deux ESCROCS. Et le Gabon n’aura même pas besoin de s’endetter. Je ke dis et ne cesserai de le dire: Notre pays n’a pas besoin de s’endetter. Les Bongo (aujourd’hui les Valentin) qui gèrent « l’héritage » (qui est plutôt propriété de l’état gabonais) non mérité de ces deux grands cleptomanes devraient tout simplement reconnaître LE MAL OCCASIONNÉ À TOUT UN PEUPLE par ces deux FOURBES.

    On dit qu’une faute avouée est à moitié pardonnée. Omar Bongo est mort, Ali Bongo est mort. Que Sylvia Valentin (épouse de l’assassin-voleur-usurpateur) fasse un MEA CULPA public. Et qu’elle restitue TOUT CET ARGENT DÉTOURNÉ PARR CES DEUX VOYOUS.

    Qu’elle le fasse, elle verra combien de fois le peuple lui sera extrêmement reconnaissant. On aura plus besoin d’aller inutilement s’endetter. Moi j’ai pitié de toi, Sylvia Valentin, ma fille. Car tu ratés vraiment une occasion de te faire aimer du peuple gabonais. Rends l’argent détourné par ton défunt de mari, ainsi que de l’argent détourné par ton beau père. Et nous te serons très reconnaissant. A Ntare Nzame.

    Cet argent servira au moins pour le bien du peuple gabonais: constructions d’écoles d’universités, de routes, de logements, etc. C’est mieux que d’endetter encore le pays.

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