Sept communautés impactées par la concession agroindustrielle de Mandji, dans le département de Ndoulou, ont bénéficié le 22 juin d’une formation sur le plaidoyer sur la base des informations recueillies lors de la mise en œuvre du protocole de suivi communautaire.

Les communautés impactées par la concession agro-industrielle de Mandji, en formation sur le plaidoyer sur la base des informations recueillies lors de la mise en œuvre du protocole de suivi communautaire. © Gabonreview

 

Après avoir été outillé sur les mécanismes de consultation, de participation et de sécurisation de leurs droits et de définition d’un modèle de protocole de suivi des engagements environnementaux, sociaux et économiques pris par les entreprises ; 7 communautés impactées par la concession agro-industrielle de Mandji ont été formés le 22 juin sur le plaidoyer, à partir des informations recueillies lors de la mise en œuvre du protocole de suivi communautaire.

Cette rencontre animée par l’équipe Brainforest-Muyissi Environnement vise à soutenir les communautés locales à assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements environnementaux et sociaux pris par les exploitants, pour contribuer au développement durable et à assurer leur participation à l’amélioration de la gouvernance dans les secteurs forestier et agro-industriel.

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De manière spécifique, il s’agissait d’aider les communautés de la plateforme Gulussenu à répondre aux questions : Qu’est-ce que le plaidoyer ? Pourquoi fait-on le plaidoyer ? Comment faire le plaidoyer ? à qui s’adresse-t-il ? Quelles sont les forces en présence ? Quelles sont les actions à développer dans une campagne de plaidoyer ?

«Le challenge ici est de permettre aux communautés de comprendre l’importance du plaidoyer surtout dans la problématique qui est la leur, à savoir le nonrespect des engagements pris par les entreprises dans les contrats sociaux et les cahiers des charges contractuels. Il faut amener ses communautéslà à savoir comment pouvoir se positionner, comment pouvoir toucher les décideurs ou tous ceux qui ont le pouvoir d’influencer positivement ces entreprises afin qu’elles puissent respecter ce pourquoi, elles se sont engagées et contribuer ainsi à l’amélioration des conditions de vie», a confié la formatrice, Ida Navratilova Oye Obame.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Renforcement de la mobilisation des organisations de la société civile (OSC) et des coopératives villageoises pour la mise en œuvre des engagements socio-environnementaux des agro-industriels, dans la province de la Ngounié, mis en œuvre par le WWF grâce au financement de l’Agence Française de Développement.

 
GR
 

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