Après la publication de l’étude de faisabilité technique et commerciale ainsi qu’une étude d’impact social et environnemental, le projet d’exploration minier de fer de Baniaka étant presque terminé, la société d’exploration et de développement de minerai de fer basée en Australie, Genmin à travers sa filiale Reminac vient de soumettre la demande d’un permis d’exploitation dudit projet aux autorités de la transition.

Le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah et les patrons de l’entreprise minière Genmin. © DR.

 

La mise en exploitation de ce gisement de fer, de Baniaka, qui se situe dans la province du Haut-Ogooué a récemment été discutée entre le ministre des Mines et les patrons de l’entreprise minière Genmin. L’entreprise sollicite, à cet effet, un permis d’exploitation minière à grande échelle pour une durée initiale de 15 ans, au total, à l’horizon 2025 qui permettra à cette société de démarrer la phase d’opérationnalisation du projet. Au cours des 4 à 5 premières années, selon son PDG, Joe Ariti, la production se situera entre 0 et 5 millions de tonnes. Elle évoluera ensuite toutes les cinq années de 5 millions de tonnes.

S’agissant de la RSE, l’entreprise promet de se conformer au cadre législatif local. A cet effet, de nombreux emplois devront être créés, soient 450 postes directs pour être précis, et 1500 emplois indirects, en tenant compte des sous-traitants. Au niveau environnemental, elle s’engage au respect de l’environnement, et entend intégrer son projet au milieu de la biodiversité locale.

Cette société qui détient actuellement une participation de 100 % dans trois projets au Gabon, dont les projets Baniaka et Bakoumba, avec des licences d’exploration couvrant environ 5 064 kilomètres carrés, s’intéresse également aux gisements décelés dans le Woleu-Ntem, précisément à la frontière avec le Cameroun.

 
GR
 

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