Mère de deux enfants elle-même, Cynthia H. Akuetteh, Ambassadeur des Etats-Unis au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe, a fait parvenir à Gabonreview la tribune libre ci-après, à propos des la fête des mère, célébrée ce dimanche 29 mai 2016.

Cynthia H. Akuetteh - Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République Gabonaise et en République Démocratique de Sao-Tomé et Principe. © D.R.

Cynthia H. Akuetteh – Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République Gabonaise et en République Démocratique de Sao-Tomé et Principe. © D.R.

 

Chaque année, au mois de mai, les citoyens du monde entier se réunissent pour officiellement rendre hommage à ces femmes qui, par la lutte et la privation, vouent leur existence à bâtir un avenir meilleur pour tous. Aujourd’hui, et chaque jour, nous devons être reconnaissants envers les femmes dont la ténacité et la capacité d’adaptation constituent le ciment de notre cohésion familiale et communautaire.

Dans tous les pays, les cultures et les traditions du monde, les mères représentent le socle indispensable à la vie, le fondement de nos sociétés. Elles sont nos premières amies, nos premières enseignantes, nos plus fidèles supportrices mais également la source de nos plus grandes inspirations.

Nous devons beaucoup à nos mères, et elles méritent non seulement notre amour et notre gratitude, mais aussi l’assurance que nous mettrons en pratique les principes qu’elles inculquent. Les mères éduquent. Les mères nourrissent. Et les mères aiment inconditionnellement, demandant seulement à ce que nous menions des vies saines et épanouies.

Le jour de la Fête des Mères, nous rendons grâce à celles qui nous élèvent. Nous rendons hommage à ces sages conseillères. Et nous restons convaincus que ces idéaux d’encouragement et d’ouverture peuvent avoir le même impact sur nos sociétés et dans nos vies personnelles.

Ce dimanche, c’est l’occasion de dépasser ce qui nous divise, qu’il s’agisse d’orientation politique, d’origine géographique, d’appartenance ethnique ou de nationalité. En échange, célébrons plutôt ces femmes d’exception qui ont donné de leur vie pour nous mener où nous sommes aujourd’hui.

Moi, Cynthia H. Akuetteh, Ambassadeur des Etats-Unis au Gabon et à Sao Tomé-et-Principe, mère de deux enfants, partage avec vous ma fierté de pouvoir honorer les mères gabonaises, américaines et du monde entier. Je demande à toutes les personnes résidant sur le territoire gabonais, d’adopter une posture empreinte de compassion et d’ouverture, pas seulement pour les proches, mais à l’endroit de tous les fils et filles du Gabon.

Soyons la fierté de nos mères en avançant ensemble ! Exaltons une vision positive du respect et de l’échange raisonné qui bâtit l’avenir au lieu de détruire le présent. Tout comme elles ont su nous inspirer, laissons-nous inspirer par l’engagement constructif et la participation à la vie démocratique.

Bâtissons un avenir meilleur, selon la volonté de nos mères.

Joyeuse Fête des Mères!

Cynthia H. Akuetteh – Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en République Gabonaise et en République Démocratique de Sao-Tomé et Principe

 

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Kem Wr dit :

    Merci Excellence, Mme l’Ambassadrice pour ce message. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, comprennent. Cohésion sociale, unité nationale, réconciliation et paix. pour un meilleur vivre ensemble autour des valeurs que nous ont inculqué nos chères mamans. Bonne fêtes à toutes les mamans d’ici et d’ailleurs!

    • mone fame dit :

      cher(e) @Kem Wr, je vais m’attacher à te « bousculer » un peu, même si, ainsi que pérorer par toi sur un autre blog, il en faudrait davantage pour ton « calibre »…kiakiakiakiakiakia…

      La stabilité et le « mieux-être » communs constitutifs d’un « vire ensemble » ne se décrètent pas.

      Ces états et attitudes sont muent par cette assertion fondamentale : le Gabon est une « République ».

      C’est parce que le Gabon est une « République » que toutes les filles et tous les fils de ce pays sans exception, égaux qu’ils sont devant la loi et non devant « la chance » -haute cour de justice pour l’exécutif- , n’ont besoin d’aucune onction de quelle que autorité qu’elle soit, pour s’investir corps et âmes dans tout processus devant contribuer dans un esprit républicain à entretenir et préserver l’intégrité et à l’intangibilité de ce « vivre ensemble » partagé.

      Cette responsabilité triviale pour tout citoyen est de fait le tout premier volet de tout programme pour tout compatriote s’investissant pour la magistrature suprême !

      @Kem Wr, il ne t’a pas échappé que les « oreilles » qui entendent ont bel et bien perçu de la bouche de Nkama joséphine avoir  » accouché ali par césarienne en 1959 à Brazzaville… »

      La stabilité du « vivre ensemble », appelée à être garantie par l’exécutif, s’en est trouvée ébranlée par la non production à ce jour d’un document à la licéité établie relativement à cette déclaration abracadabrantesque.

      Ainsi, depuis 2009 le Gabon a inauguré l’ère d’un statut-quo d’illégalités, cornaqué par un exécutif « sans papiers »; toute chose qui augure de lendemains incertains porteurs et annonciateurs de troubles.

      Ce sentiment de mal-être qui résulte de la mal-démocratie en est la conséquence et contrarie l’avènement d’une ère de « Cohésion », d' »unité nationale » que nkama joséphine aurait subjectivement « inculqué » à ali qu’elle a accouché par césarienne sans pour autant qu’un traître document vienne confirmer cette déclaration enregistrée…Pire, tous les documents produits dans ce sens ont manifestement été de « vrais-faux »…

      @Kem Wr, « la réconciliation » ne peut s’opérer en marginalisant la « vérité » qui devrait faire émerger et prospérer la « paix » au bénéfice de tous.

      Le statut-quo actuel dénoncé à juste titre est malsain et contre-productif à tous points de vue pour le Gabon ton pays.

      In fine, @Kem Wr, je t’interdis maintenant de considérer que je suis « hors sujet »…kiakiakiakiakiakia…

      Patriotiquement

  2. Kem Wr dit :

    Cher @Mone fame, même si nous ne partageons pas souvent les mêmes points de vue, je dois reconnaître ton sens de la repartie et ton habileté à porter la contradiction. Sans rejeter en bloc ton argumentaire, il me plaît néanmoins de te faire remarquer qu’il s’éloigne un peu du sujet vu que nous célébrons nos mamans d’ici et d’ailleurs kiakiakiakiakiakia. Toutefois, j’observe que tu es logique avec toi-même dans la mesure où tu remets en cause le fait que Nkama soit réellement la mère génitrice d’Ali Bongo ou qu’elle l’ait mis au monde par césarienne en une certaine année où cette technique n’existait pas encore. Mais, en ce qui me concerne, saluant l’initiative de l’ambassadrice des USA, je réitère mon vœu pour la cohésion sociale, l’unité nationale, la réconciliation et la paix dans notre pays. Cher @Mone fame, sans ignorer l’importance de tes objections, je fais plutôt le choix du « voile d’ignorance » pour la cause supérieur de la Paix. Pour moi, nous devons trouver la juste mesure entre la Vérité et l’Amour comme entre la Justice et la Paix. J’ai beaucoup de respect pour notre loi fondamentale, mais en même temps j’ose penser, comme Jésus le dit quelque part concernant la sacro-sainte loi du Sabbat, qu’elle a été faite pour nous et non nous pour elle. C’est pourquoi nous pouvons la remettre en question quand au lieu de servir la cohésion sociale, elle sert plutôt de fondement au rejet et à l’exclusion des uns par les autres. Cher @Mone fame, je me surprends parfois à me demander si les ficelles de cette affaire d’acte de naissance ne sont pas finalement tirées ailleurs pour des fins inavouées. Comme ils savent notre tissu social fragile et fragilisé par leurs multiples surexploitations, c’est alors un bon sujet pour mieux nous diviser tout en renforçant leur règne sur notre pays et leur mainmise sur notre destin. De 1959 à 2016, 57 ans après, les maîtres du monde veulent changer d’interlocuteur au Gabon. Alors, par gabonais interposés, ils sont même sur le point de réussir le tour de magie consistant à canoniser untel tout en diabolisant untel autre. Et, pour l’occasion, Ali Bongo se trouve être cette tête de Turc qui va servir à saborder le vivre ensemble en divisant les gabonais entre vrais gabonais et faux gabonais. Gabonais de souche et gabonais d’adoption. Vrai-faux acte de naissance et faux-vrai acte de naissance, etc. Regarde comment chacun de nos politiques manifeste ce reflexe infantile consistant à demander l’avis des maîtres du monde (Communauté internationale) pour savoir ce qu’il faut faire et ne pas faire. Comment chacun se croit adouber et soutenu par les maîtres envers et contre tous ? Alors, tu commenceras peut-être à redonner à cette affaire d’Etat civil et d’arguments constitutionnels leur vrai place dans le contexte actuel.
    Cela dit, mon Cher @Mone fame, pour l’amour du Gabon, je nous interdis de nous laisser manipuler une fois encore !

  3. mone fame dit :

    Très cher(e)@Kem Wr, à la lumière de cette rhétorique, il n’est pas osé de considérer que nos approches convergent malgré la divergence des référentiels…

    @Kem Wr, l’exercice auquel on doit s’atteler serait de décliner un pipeline avec des bases partagées. C’est dans nos cordes. Les tsunamis ne rapprochent-ils pas les montagnes ?

    Excellent cher(e) compatriote.

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