Les grincements de dents consécutifs à la réduction de la subvention de l’Etat, se font entendre au sein de certains clubs, désormais qualifiés de mauvais payeurs.

© i.f1g.fr

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Les clubs de football broient du noir depuis le redimensionnement de la subvention publique. Si Nguen’Asuku et le Stade Migovéen étaient jusqu’ici les formations les plus décriées, il semble que Missile FC ait rejoint ce duo. Censé avoir d’autres sources de revenus, ce club peine désormais à remplir ses engagements, aussi bien vis-à-vis de ses joueurs que de son encadrement technique. Ses salariés ont, d’ailleurs, observé un sit-in le 26 mai dernier à Port-Gentil, lors d’un déplacement pour un match de championnat.

En effet, le salaire du coach est passé de 500 000 francs à 185 000 francs. Son adjoint doit désormais se contenter de 80 000 francs, au lieu des 100 000 francs initialement, tout comme le kinésithérapeute. Cette baisse salariale n’a pas épargné le secrétaire général, dont les émoluments sont passés de 500 000 francs à 170 000 francs. Idem pour son adjoint, qui touche désormais 90 000 francs, contre 250 000 auparavant. Le comptable du club n’est pas en reste avec 110 000 francs par mois contre 400 000 francs initialement. L’intendant de Missile FC percevra désormais 44 000 francs par mois tandis que l’entraineur des gardiens et le préparateur physique, pour leur part, toucheront désormais 55 000 francs par mois.

Une situation déjà dénoncée par l’Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG), qui avait remis en cause la base de calcul adoptée pour baisser le salaire minimum du footballeur de Première division de 400 000 à 150 000 francs et de 150 000 à 80 000 francs pour celui de Deuxième division. Une situation qui pose, par ailleurs, la question de la survie des clubs de football puisqu’ils ne percevront plus de subvention publique à l’issue de la saison 2016-2017.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Jean dit :

    Une situation qui, par ailleurs, la question de la survie des clubs de football puisqu’ils ne percevront plus de subvention publique à l’issue de la saison 2016-2017.

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