Dans son discours d’ouverture du Salon national de l’étudiant, le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama-Daouda a indiqué que le Gabon compte plus d’une centaine d’universités, écoles et instituts supérieurs. À ce chiffre devraient s’ajouter les universités de Port-Gentil et du Cap Estérias.

Deux étudiantes diplômées de l’ISI à Libreville. © D.R.

 

Le Gabon compte à ce jour un peu plus d’une centaine d’institutions d’enseignement supérieur, à cette centaine s’ajoutera l’année prochaine deux nouveaux établissements, à savoir les universités de Port-Gentil et du Cap Estérias. L’information a été donnée le 25 avril 2023 par le ministre de l’Enseignement supérieur, Patrick Mouguiama-Daouda au cours du Salon national de l’étudiant (SNE).

«L’ensemble de ces institutions se répartissent comme suit : 10 établissements publics à tutelle unique de l’enseignement supérieur, 12 établissements à tutelle partagée avec d’autres ministères, 2 établissements parapublics, c’est-à-dire issus des partenariats public-privés, 12 établissements inter-États issus de la coopération sous régionale, et 64 établissements privés. Au total, c’est près de 50 000 places qu’offrent nos universités, écoles et instituts supérieurs pour former nos enfants dans divers domaines du savoir», déclaré Patrick Mouguiama Daouda.

Selon le membre du gouvernement, ce chiffre correspond aussi à la population estudiantine locale à laquelle s’ajoute celle en expatriation estimée à plusieurs milliers. «Ensemble, ces effectifs portent près de 3 à 5% le ratio de la population gabonaise scolarisée dans le supérieur. Ce qui situe le Gabon au niveau des grands pays en matière de l’éducation formation », a-t-il indiqué avant de poursuivre : « le Gabon est entre 3 et 5% ce qui est la proportion la plus importante en Afrique, nous avons la population estudiantine la plus nombreuse rapportée à la population générale. Chaque année nous recevons des demandes en formation de 20 000 nouveaux bacheliers. La grosse angoisse c’est pour quelle formation et quel métier ?» a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur.

Le premier Salon national de l’étudiant (SNE) lancé le 25 avril devrait apporter des solutions aux interrogations de plusieurs élèves et étudiants sur la suite de leurs formations. C’est une plateforme pour le gouvernement de repenser sa stratégie de formation afin d’orienter les jeunes en fonction des besoins de la société.

 
GR
 

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