Pour l’ouverture, mardi 27 octobre, du colloque international consacré aux rapports entre la France, le Général de Gaulle, le Congo et l’Afrique, la Première ministre a représenté le chef de l’État à Brazzaville, où elle a également transmis «un message personnel» d’Ali Bongo à son homologue Denis Sassou N’Guesso.

Rose Christiane Ossouka Raponda, lors de l’ouverture du colloque international de Brazzaville, le 27 octobre 2020. © Com. gouvernementale

 

En lieu et place d’Ali Bongo empêché, Rose Christiane Ossouka Raponda a pris part, mardi 27 octobre dans la capitale congolaise, à l’ouverture du colloque international consacrant les 80 ans d’anniversaire du Manifeste de Brazzaville. Organisé sous le thème «De Gaulle et Brazzaville : une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique», cet évènement a également vu la participation de plusieurs dirigeants de la sous-région de l’Afrique centrale et de la France parmi lesquels le président tchadien Idriss Deby Itno, celui de la RDC Félix Tshisekedi, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) Louise Mushikiwabo.

Pour la Première ministre qui a prononcé un discours au cours de la cérémonie d’ouverture officielle des travaux, c’était «l’occasion de rappeler les liens indéfectibles qui unissent [le Gabon] aux pays de la sous-région, mais également à la France avec laquelle nous entretenons des relations aussi étroites que chaleureuses».

Rose Christiane Ossouka Raponda reçue en audience par Denis Sassou N’Guesso, le 27 octobre 2020, à Brazzaville. © Com. gouvernementale

«Dans mon discours, rapporte-t-elle sur sa page Facebook, j’ai souligné le fait que notre Histoire commune et notre mémoire partagée étaient des richesses sur lesquelles nous devions nous appuyer pour bâtir, ensemble, de manière apaisée et en toute sérénité, un avenir encore meilleur. Nous le devons aux générations futures.»

En marge du colloque, Rose Christiane Ossouka Raponda a été reçue en audience par le président congolais Denis Sassou N’Guesso à qui elle a transmis «un message personnel» de son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Rembourakinda dit :

    Akieeeee!!!! Ali Bongo est où ? Il a fait une sortie lundi, il a fait un malaise, mardi Mme Ossouka Raponda le remplace à Brazzaville. On ne peut pas continuer comme ça !!! Le pouvoir est vacant. Ali Bongo n’exerce la fonction, ça suffit comme ça.

  2. Pascaline dit :

    Pourquoi la ridicule opposition gabonaise n’officialise pas la mort d’Ali Bongo ? Vous avez peur de quoi au juste ?

  3. Rembourakinda dit :

    Les africains sont morts pour rien, ils étaient de la chair à canon, après la guerre Charles de Gaulle à refusé que les soldats africains défilent aux Champs Elysees. Charles de Gaulle était un raciste,c’est lui qui a conçu le neocolonialisme que nous connaissons aujourd’hui. Cette cérémonie a une connotation neocoloniale. Africains de tous pays ! Restons Unis, divisés leur permettra de mieux nous asservir.

    • Serge Makaya dit :

      Voici un frère qui a les yeux bien ouvert. Merci à toi mon frère ou petit frère « Rembourakinda ». Si d’autres gabonais pouvaient te suivre, ce serait bien, utile pour libérer enfin notre pays. A Ntare Nzame !!!

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