Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts, le Pr Patrick Mouguiama-Daouda prend une part active aux travaux de la 6e Conférence ministérielle francophone de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, organisée, les 25 et 26 octobre 2022, au Caire (Égypte).

Pr Mouguiama-Daouda, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, du Transfert de technologies, de la Culture et des Arts. © D.R.

 

Placé sous l’égide de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), ce rendez-vous majeur implique plus  d’une trentaine de ministres en charge de ces domaines, mobilisés autour d’un Projet refondateur de la place et du rôle de ce secteur dans l’essor socio-économique des pays membres de l’Oorganisation internationale de la Francophonie (OIF) affiliés à l’AUF : le «Manifeste pour une diplomatie scientifique francophone».

En effet, après avoir initié l’idée d’un Manifeste lors de la 5e Conférence ministérielle à Bucarest, en septembre 2021, l’AUF a entrepris un travail de synthèse pour aboutir à un projet complet, consensuel et adhésif. Lequel devrait être validé à cette occasion.

Face à la complexité avérée des défis mondiaux, il est évident que les décideurs politiques ont de plus en plus besoin de recourir à l’avis expert des scientifiques ( pandémies, climat, énergie, éducation, chômage, violence, contestation, migration, cybercriminalité…). De fait, ces défis de développement globaux, multilatéraux et transfrontaliers, nécessitent des réponses globales fondées sur des approches «gagnants-gagnants» et non «idéologiques», aussi bien au niveau local, national, régional, qu’international.

Cette nouvelle ambition de promouvoir une «Diplomatie scientifique francophone» ouvre cet espace géopolitique à de nouveaux échanges entre les parties prenantes à ces problématiques, notamment les «politiques et diplomates», les «scientifiques en général et les chercheurs en partie», en plus de «l’écosystème éducatif et la société civile en général».

On note que plusieurs thématiques figurent au menu de ces assises : «Vers une diplomatie scientifique francophone active»,  «l’Intelligence artificielle face à la pluridisciplinarité», «la publication scientifique francophone», «l’entrepreneuriat étudiant», «la Francophone scientifique en Égypte : état des lieux et Prospectives», «la prospective en éducation».

Enfin, à l’ère de l’essor de l’enseignement à distance, dans un contexte post Covid-19 rempli d’incertitudes, la démocratisation du numérique éducatif figure en bonne place des échanges.

Au moment où le gouvernement vient de créer l’Université numérique du Gabon, il s’agit en effet d’une  aubaine pour ouvrir l’institution à de réels partenariats stratégiques fructueux.

Partisan du partage d’expériences en vue du développement de modèles de formation plus flexible, mieux connectés par la création de cette Université virtuelle, et le développement de l’enseignement à distance dans les Universités classiques, le Pr Patrick Mouguiama-Daouda, entend, entre autres, plaider fortement en faveur de la construction de réseaux inédits, via des plateformes numériques francophones participatives, bénéfiques aux chercheurs, formateurs et apprenants.

 
GR
 

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