Le ministre des Infrastructures a décliné les projets pour lesquels il sollicite le budget de son département lors des conférences budgétaires, le 26 juillet à Libreville. Parmi ces projets, le Projet d’appui au secteur des infrastructures phase 1 (Pasig-1), à travers lequel le taux de routes bitumées au Gabon devrait passer à 25% à l’horizon 2025, contre 20% actuellement.

Léon Armel Bounda Balonzi pendant les conférences budgétaires, le 26 juillet 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

De combien d’argent a besoin le ministère des Infrastructures pour mener à bien ses missions ? La question a longuement été débattue entre le titulaire de ce département ministériel et le ministre du Budget, à la faveur des conférences budgétaires, le 26 juillet à Libreville. S’il n’a révélé aucun montant, Léon Armel Bounda Balonzi a présenté les projets pour lesquels il a sollicité le budget de son département.

«En termes de besoins pour le ministère des Infrastructures pour 2023, 2024 et 2025, nous avons présenté les projets en cours et à venir, à financer entre 2023 et 2025. Il s’agit principalement de la Transgabonaise, les voiries départementales et du Grand Libreville, les routes en latérite dans le pays qu’il faut réhabiliter. Voici globalement les projets sur lesquels nous nous sommes entendus», a confié Léon Armel Bounda Balonzi.

Le ministre des Infrastructures a également évoqué d’autres projets, en rapport avec l’assainissement. «Nous en avons qui sont en cours avec les bailleurs de fonds, à l’instar de bassin de Terre Nouvelle, que nous sommes en train de finaliser. Et, corrélativement, un autre projet qui le Plan complet de réinstallation (PCR, ndlr) de Bikélé, financé par les bailleurs de fonds, que nous devons achever», a-t-il affirmé.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), le Projet d’appui au secteur des infrastructures phase 1 (Pasig-1) a aussi été défendu par le membre du gouvernement. «C’est un projet dans lequel nous auront à faire beaucoup d’études routières pour financer ces routes afin qu’elles soient aménagées, sachant que nous voulons augmenter notre réseau routier bitumé de 20 à 25% d’ici à 2025», a conclu Léon Armel Bounda Balonzi.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Julien dit :

    Quelle honte. Vérifiez en Côte d’Ivoire, elle a plus de 60% de routes bitumées depuis des décennies. Et cela, rien qu’avec leur cacao et café. Comme quoi,la richesse d’un pays n’est pas que ces richesses naturelles, mais aussi et surtout la richesse de ses hommes qui veulent le bien de leur pays.

  2. Jean jacques dit :

    Vraiment 25%pour ce ministre est un exploit ? Il fallait dire 90%des toutes et non 25% pardon.

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