Une tentative d’évasion a eu lieu, le 26 mars, à la prison centrale de Libreville. Selon le ministère de la Justice, Garde des Sceaux, ce sont quatre détenus armés de fusils et de machettes qui ont essayé de se faire la malle.

Une vue du portail de la prison centrale de Libreville de laquelle 4 détenus ont essayé de s’évader, le 26 mars 2020. © D.R.

 

Alors que les esprits sont concentrés sur la recherche des solutions pour stopper, voire éviter la propagation du Coronavirus (Covid-19), et que le Haut-Commissariat des droits de l’homme des Nations unies demande la libération des prisonniers pour freiner l’expansion de la maladie, on apprend ce vendredi 27 mars, du ministère de la Justice garde des Sceaux, que quatre des détenus dont trois Gabonais et un Sénégalais, ont essayé de s’évader de la prison centrale de Libreville, la veille.

Aux environs de 14 heures 30, explique le ministère de la Justice, les quatre détenus ont tenté de s’évader, armés de deux révolvers de type calibre 12 et de trois machettes. L’Agence gabonaise de presse (AGP), qui assure avoir eu sur les lieux un journaliste au moment des faits, ajoute que les malfrats ont tenté de s’enfuir à bord d’un Toyota Prado de couleur noire.

Selon les témoignages recueillis par ce confrère, la voiture aurait été garée devant la prison centrale de Libreville, avec un chauffeur à son bord. Les préposés à l’évasion ont pu ainsi menacer de leurs armes les agents en poste, selon le ministère, avant que trois d’entre eux ne réussissent à traverser le portail central de la prison. Ils seront cependant arrêtés, chacun à son tour.

L’AGP indique que l’un d’entre eux a été blessé à la tête et le ministère de la Justice précise, au regard des premières enquêtes, que ces détenus ont pu bénéficier de la complicité de certains agents de la sécurité pénitentiaire. On apprend également que «les quatre  détenus auraient été extraits de leurs cellules en dépit des mesures restrictives mises en place dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19 en milieu carcéral».

De même, les «agents mis en cause ont été mis aux arrêts de rigueur et l’enquête se poursuit afin d’établir les responsabilités des uns et des autres».

Vivement que les autorités judiciaires apportent plus de précisions sur cette tentative d’évasion afin de renforcer la quiétude au sein de la population, notamment en ce moment où l’angoisse est palpable à cause du Coronavirus dans le pays.

 
GR
 

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