Ce lundi 22 janvier, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon a annoncé la venue d’une mission d’article IV de l’institution de Bretton Woods. Pendant un peu plus d’une semaine (du 24 janvier au 6 février), cette mission régulière du FMI fera un diagnostic de la situation économique, financière et sociale du pays afin de prendre la pleine mesure de la situation et porter ses analyses et recommandations.

Gomez Agou s’exprimant ce lundi 22 janvier 2024 à Libreville. © Gabonreview

 

À la question de savoir comment se porte l’économie gabonaise, le Fonds monétaire international (FMI) pourrait donner son avis à l’issue de sa mission d’article IV à Libreville. Ce lundi 22 janvier, son représentant résident a annoncé la venue de cette mission qui se tiendra du 24 janvier au 6 février 2024. Selon Gomez Agou, une mission régulière que le FMI conduit dans le cadre de ses relations avec l’ensemble de ses membres dans le monde, le Gabon y compris. «Elle a pour objectif de faire un bilan de santé économique et social du Gabon», a fait savoir le représentant résident du FMI.

Le FMI mettra à profit cette mission pour rencontrer les nouvelles autorités, celles de la transition, afin d’écouter leur vision, leurs intentions et partager avec elles son diagnostic de la situation économique financière et sociale du pays. Gomez Agou parle d’une mission de revue globale qui permettra en plus du gouvernement, au FMI de s’entretenir avec le secteur privé, le secteur financier, la société civile et l’ensemble des acteurs qui font l’économie gabonaise. L’idée, prendre la pleine mesure de la situation afin de porter ses analyses et recommandations. Quelques mois avant la fin de son programme (Mécanisme élargi de crédit – MEDC) avec le Gabon qui pourrait sonner comme un échec, le FMI fonde sa démarche sur trois axes. 

Selon Gomez Agou, prendre du recul pour regarder d’où est parti le Gabon. Le FMI pourrait remonter jusque dans les années 90 pour regarder les progrès que le pays a faits et les difficultés qui se sont posées économiquement et socialement. L’institution regardera quels sont les défis actuels puis s’intéressera aux défis qui pourraient se poser à l’avenir. Alors que le gouvernement de la transition s’est engagé dans une démarche d’apurement des arriérés du pays aussi bien intérieurs qu’extérieurs, la mission regardera dans les détails, les chiffres de la dette, les efforts entrepris par les autorités et donnera son avis sur les prochaines étapes. Ce, afin de s’assurer de préserver la viabilité de la dette du pays. 

 
GR
 

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