Aux côtés d’Ali Bongo à Glasgow, dans le cadre de la Cop 26, le ministre de l’Environnement, Lee White, a prévenu que si rien n’est fait pour réduire le réchauffement climatique et la montée du niveau de la mer, l’une des conséquences au Gabon serait l’inondation de la ville de Port-Gentil. En réponse, ce 4 novembre, le maire de la ville pétrolière, Gabriel Tchango, a organisé une séance de travail pour sauver sa ville.

Une vue de la façade maritime de Port-Gentil subissant l’érosion. © D.R.

 

«Au fur et à mesure que la température augmente, on verra des sécheresses de plus en plus fortes, et des inondations tout aussi fortes. Avec le niveau de la mer qui monte, on prévoit une augmentation du niveau de la mer d’environ 1 mètre sur le prochain siècle», faisait remarquer le Pr Lee White, à Glasgow, en Ecosse. Visiblement, Port-Gentil, la capitale économique gabonaise subit déjà les affres de ce réchauffement climatique. Et c’est pour contrer son évolution que le maire de cette ville côtière, Gabriel Tchango, a réuni ses collaborateurs et les responsables des services concernés, le 4 novembre, pour y apporter une solution urgente.

Le maire s’est réuni avec les directeurs provinciaux des Mines, de l’Urbanisme et de l’Habitat, de l’Aménagement du territoire, des Travaux publics, et celui de l’Environnement pour trouver une solution pouvant venir à bout de l’érosion côtière que subit le bord de mer de la capitale économique.

Chaque responsable, selon son secteur d’activité, a apporté des pistes de solution pouvant être mises application dans l’immédiat, pour endiguer l’avancée de la mer et redonner son lustre d’antan à cette partie de la ville. «De l’acquisition des équipements adaptés pour l’extraction du sable en passant par l’acheminement des agrégats vers les zones à aménager, toutes les éventualités ont été posées sur la table pour des résultats durables», font savoir les responsables de la municipalité.

Au terme de la séance de travail, Gabriel Tchango a plaidé pour une synergie en vue d’obtenir le soutien du gouvernement dans cette lutte contre le réchauffement climatique. En attendant, l’édile et ses invités ont convenu de l’ouverture et de l’aménagement de nouvelles voies d’accès dans tous les quartiers de la commune de Port-Gentil dans un meilleur délai.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Paul Bismuth dit :

    Il a raiment fallu cette COP26 pour que l’édile de Port-Gentil s’aperçoive que sa ville, laquelle est insulaire, risque de disparaître à cause du réchauffement climatique ?! La question aurait dû être abordée depuis longtemps dans le cadre de la politique d’urbanisation. D’ailleurs je le répète, Port-Gentil, tout comme les autres villes de ce « pays de merde », doit avoir un plan d’urbanisation, que celui-ci soit décentralisé ou non ; un tel plan permettrait, entre autres, de répondre à des risques comme les inondations.

    Sinon, pour répondre de manière efficace au réchauffement climatique, il faut une réponse globale des pays. Car, tant que chacun envisagera son développement à court terme, des pays et villes insulaires comme Port-Gentil sont en sursis.

  2. A Ntare Nzame Maman mè wo dit :

    Notre Pays n’est pas un pays de merde s’il vous plait mais des merdiers qui sont des merdes (les sorciers, ces perfides trompeurs qui sèment le poison et répandent la peur) qui font de notre pays une désolation.
    J’étais à Port-Gentil durant ces deux derniers mois qui viennent de s’écouler, je confirme sincèrement sans une position politique mais en tant que citoyen gabonais observateur que M. le Maire Gabriel TCHANGO aménage aucun effort de répondre à ses tâches quotidiennes. C’est un Maire compétent.
    Cependant, hormis l’aménagement de nouvelles voies d’accès dans tous les quartiers de la commune de Port-Gentil dans un meilleur délai, nous porgentillaises et porgentillais exhortons Monsieur le Maire Gabriel TCHANGO de négocier avec la même synergie le redémarrage de la réhabilitation des canaux (fossés) de Port-Gentil.

  3. Nzuinguiri dit :

    Pour moi, il faut d’abord établir les responsabilités sur la dévastation de la mangrove faite dans la zone de la sogara au nouveau port et faire appliquer la loi si des textes sont prévus à cet effet;puis éclaircir la politique des permis d’exploitation des carrières de sable qui se font un peu n’importe où et n’importe comment.

  4. Peter NZAMBA dit :

    Il est inutile de vouloir réinventer la roue. Des exemples existent bel et bien. Une ville comme Amsterdam qui est en dessous du niveau de la mer s’adapte bien à la montée des eaux. Si Tchango veut sauver POG, il doit se rapprocher du mer de cette ville.

  5. UDFR dit :

    On attend avec impatience la visite d’Ali sur place…..l’enjeu est de taille, la disparition prévue de la 2eme ville du Gabon……mais non rien n’est prévu…

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