Huit groupements professionnels et entreprises ont annoncé, le 11 août, leur retour au sein de la Confédération patronale gabonaise (CPG). Une décision motivée par les assurances du nouveau patron de la CPG, Henri-Claude Oyima, qui a placé son mandat sous le sceau de la «Restauration» de l’organisation patronale.

Les patrons des entreprises privés pendant la communication du nouveau président de la CPG, le 9 août 2022 à Libreville. © D.R.

 

Après avoir quitté la Confédération patronale gabonaise (CPG) sous la présidence d’Alain Bâ Oumar, en avril dernier, huit groupements professionnels et entreprises ont décidé de revenir à la maison. Par voie de communiqué, le 12 août, ils ont annoncé leur réintégration dans l’organisation désormais présidée par Henri-Claude Oyima.

Il s’agit de l’Association professionnelle des établissements de crédit (Apec), le Syndicat des importateurs et exportateurs (Simpex), l’Union des représentants automobiles et industriels (Urai), le Syndicat des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics (SEBTP), le Syndicat des sociétés hôtelières et restauration, le Groupement professionnel des pétroliers (GPP), le Groupement des transporteurs terrestres et General Business Machines (GBM).

«Cette démarche est une réaction positive à la désignation consensuelle et unanime de Monsieur Henri-Claude Oyima en qualité de président. La conviction du rayonnement du secteur privé est certaine, au regard de l’organisation et des ambitions qu’il a déclinées devant les opérateurs économiques», ont-ils justifié.

En avril dernier, ceux-ci justifiaient leur décision par l’attitude du patron des patrons en ce temps-là, qui avait «complément dévié de la ligne directrice du fonctionnement de la CPG que lui avait confié les adhérents». Leur retour a donc été motivé par les assurances du nouveau président de la CPG qui, face aux patrons des entreprises gabonaises, le 9 août à Libreville, a placé son mandat sous le sceau de la «Restauration» de l’organisation patronale.

Laquelle vision repose sur plusieurs chantiers : révision des statuts et règlement intérieur de la CPG ; mise en place d’un Code d’éthique et de déontologie ; règlement de la dette intérieure ; problématiques liées au Code du travail ; adéquation formation-emploi ; insertion du secteur informel dans le formel ; iniquité fiscale ; inclusion financière ; financements innovants de l’économie ; compétitivité des entreprises ; gouvernance des entreprises ; prévoyance sociale ; protection judiciaire des entreprises ; partenariats stratégiques ; promotion des champions nationaux, tous secteurs confondus.

 
GR
 

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