En visite de prospection au Gabon, une délégation d’hommes d’affaires indiens affiliés à la Confédération de l’industrie indienne (CII) s’est rendue le 31 mai à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) pour des échanges avec l’administration gabonaise. A l’issue de ces échanges, un mémorandum d’entente a été signé entre les deux parties.

Subramaniam Swaminathan de la CII et Ghislain Moandza Mboma signant le MOU. © D.R.

 

L’Inde et le Gabon veulent établir des relations d’affaires un peu plus solides que celles qui existent déjà. En visite de prospection au Gabon, une délégation d’hommes d’affaires indiens affiliés à la Confédération de l’industrie indienne (CII) a échangé le 31 mai avec l’administration gabonaise à l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon). «Il s’agissait de leur présenter l’environnement des affaires au Gabon, le cadre de l’investissement, le climat des affaires et indiquer les secteurs prioritaires d’investissement et les projets prioritaires», a expliqué le directeur général de l’ANPI-Gabon.

Vue des participants à la rencontre. © Gabonreview

Selon Ghislain Moandza Mboma, l’échange a permis à la partie indienne de cerner les besoins d’investissement de la partie gabonaise et surtout de voir comment investir, comment nouer des partenariats de joint-venture. Pour formaliser cette demarche, un cadre collaboratif a été mis en place via la signature d’un mémorandum d’entente. «Ce mémorandum qu’on a signé fixe les responsabilités de la partie indienne et de la partie gabonaise au travers de l’ANPI. Il va être conclu par la suite par un plan d’action qui nous permettra sur le long terme de suivre ce cadre collaboratif» a-t-il expliqué, rappelant que l’ANPI-Gabon a pour mission de promouvoir les opportunités d’investissement au Gabon.

«Nous venons de créer le pan qui va permettre au secteur privé gabonais de communiquer avec le secteur privé indien», a dit Ghislain Moandza Mboma évoquant des secteurs prioritaires retenus dans ce cadre. Notamment, les infrastructures ; la formation en mettant un accent particulier sur comment relever le niveau de compétence technique des Gabonais pour faire face aux besoins d’investissement privé ; l’agriculture et le transport. «Nous remercions l’État gabonais et l’ANPI pour cet effort et cet intérêt porté à la CII et le gouvernement indien», a commenté Meenu Pirohit, un investisseur indien.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. NGUEMA BONGO dit :

    Voici au moins un gabonais qui sait ce qu’il fait.

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