La Fondation pour les initiatives populaires a officiellement lancé ses activités, le 18 juillet à Akanda. Cette association vise la promotion de l’entreprenariat gabonais dans tous les secteurs d’activité, par l’accompagnement des porteurs de projets, de l’idée à la création et de la création à la maturation de leur business modèle.

Inauguration du siège de la Fondation pour les initiatives populaires par le directeur de cabinet du ministre des PME-PMI, le 18 juillet 2022 à Libreville, en présence de Théophile Mbore. © Gabonreview

 

Une nouvelle association dédiée à la promotion de l’entreprenariat dans tous les secteurs d’activité au Gabon vient de voir le jour. Il s’agit de la Fondation pour les initiatives populaires, dont les activités ont été officiellement lancées, le 18 juillet à Akanda. En plus de promouvoir l’esprit d’entreprise auprès des Gabonais, elle ambitionne également d’accompagner les initiatives populaires des Gabonais, par des Gabonais, avec un financement des projets par des Gabonais et ; développer un puissant réseau d’entrepreneurs gabonais afin d’en faire des capitaines d’industrie.

Une vision à laquelle adhère parfaitement le ministère des PME-PMI. «Au moment où notre pays traverse une crise économique sans précédent, il est plus que jamais important et utile que les initiatives privées viennent en appui aux politiques du gouvernement central pour créer les synergies nécessaires au développement harmonieux de notre pays. C’est le sens de mon implication dans cette initiative louable, qui ancre et positionne son action dans la société dans la société civile gabonaise», a affirmé le ministre des PME-PMI, dans un discours lu par son directeur de cabinet.

Le rôle clé du patronat

Ce dernier n’a pas manqué d’encourager le patronat gabonais à accompagner de manière déterminante et concrète la Fondation pour les initiatives populaires, «qui a vocation à devenir un véritable levier d’opportunités d’investissements, avec pour objectif de favoriser l’émergence d’un puissant réseau d’entrepreneurs gabonais dans tous les secteurs d’activité de l’économie nationale. Pour garantir ce résultat et permettre à cet instrument de produire des effets probants, il lui faut faudra, en plus des mécanismes, des outils de stratégie opérationnels, de sa dynamique d’encadrement, les moyens financiers à la hauteur de toutes ses ambitions».

Dans le cadre de ses missions, en effet, la Fondation a mis en place un certain nombre d’outils : un réseau d’agents locaux dans chaque quartier pour la proximité, un concours national des initiatives pour son appropriation populaire, une application mobile et web pour la dématérialisation de ses activités, une pépinière d’entreprises pour un accompagnement des initiateurs, et un observatoire national des affaires pour un suivi national.

Une classe d’hommes d’affaires autochtones

«Association apolitique à but non lucratif (…) la Fondation a pour objectif de permettre aux Gabonais de se réapproprier leur économie en permettant à chacun, sans autre critère que celui d’avoir une idée répondant au 3 P (proximité, précarité, pérennité), et ce, où que l’on soit, dans le fin fond du Gabon ou dans quelque ville que ce soit à l’étranger», a insisté le directeur général de la Fondation. «Nous n’avons effectivement pas oublié nos frères et sœurs de la diaspora gabonaise, qui regorge de talents et qui ont tant d’idées pour un mieux-être de l’économie nationale», a ajouté Théophile Mbore.

Présente à la cérémonie de lancement des activités de la Fondation pour les initiatives populaires, la société civile n’a pas manqué de rappeler au gouvernement ses devoirs dans l’accompagnement des entrepreneurs gabonais. «Les initiatives il y en a toujours eu, et il y en aura encore. La grande question est celle de savoir : quel est l’accompagnement réel qui est mis en place pour soutenir cette initiative ?», a demandé le porte-parole du Copil Citoyen. Selon Geoffroy Foumboula, le Gabon est l’un des rares pays en Afrique où les premières fortunes ne sont pas autochtones. «Derrière, il y a un véritable blocus, un véritable mécanisme qui est mis en place. Car, les Gabonais ne sont pas paresseux et ne manquent pas non plus d’initiatives», a-t-il estimé.

 

 
GR
 

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