Inscrite selon lui dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes et dans le prolongement des réformes du Code pénal et civil, le jeune député du 2e arrondissement de la commune de Moanda a récemment défendu devant ses collègues sa proposition de loi dont l’ambition est d’élargir au milieu scolaire et familial la loi de 2016 sur le harcèlement en milieu professionnel.

Alexandre Awassi, député du 2e arrondissement de la commune de Moanda, le 29 avril 2021. © Facebook personnelle

 

À la suite des autorités ayant adopté quelques semaines plus tôt des projets de loi censés réformer les codes civil et pénal et renforcer la lutte contre les violences basées sur le genre, les parlementaires entendent s’impliquer eux aussi dans la cause. C’est le cas d’Alexandre Awassi qui a été auditionné, jeudi 29 avril dernier, sur sa proposition de loi portant modification de la loi 10/2016 du 5 septembre 2016, portant sur le harcèlement en milieu professionnel.

Face à ses collègues députés, membres de la Commission Santé, Éducation, Affaires sociales et culturelles de l’Assemblée nationale, le député du 2e arrondissement de la commune de Moanda dans la province du Haut-Ogooué a exprimé sa volonté de voir la loi adoptée quatre ans plus tôt évoluer et prendre désormais en compte le harcèlement en milieu scolaire et familial. «Il est incontestable que le mal qu’est le harcèlement sous toutes ses formes ne sévit pas que dans le milieu du travail. Combien de nos enfants, de nos petits frères et petites sœurs sont, au quotidien, harcelés moralement, physiquement et sexuellement en milieu scolaire et familial ? Combien les plus faibles d’entre eux ont dû céder ou décrocher sur le plan scolaire et familial, avec des conséquences incalculables sur leur avenir ?», s’interroge-t-il sur sa page Facebook.

Pour Alexandre Awassi, sa proposition d’extension de la loi de 2016 vise à «mettre en place de nouveaux mécanismes de préventions et de protections contre le harcèlement dans son étendue». «Cette proposition de loi ambitionne être pour les jeunes filles et garçons dans les écoles et universités ainsi qu’au sein de leurs familles un outil de protection de leur droit à évoluer et s’épanouir dans un environnement sain», défend-il, précisant que celle-ci s’inscrit dans un contexte général de réforme des lois civiles et pénales en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes.

 
GR
 

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