En dépit de quelques soubresauts ayant poussé le Conseil exécutif du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) à exclure l’ancien Vice-président, Joël Pono Opape, le parti de Séraphin Ndaot veut garder le cap. Le PDS poursuit sa reconquête de l’espace politique dans l’Estuaire, avec l’installation des structures de base effectuées en fin de semaine à Libreville, Akanda et Owendo.

Le parti de Me Séraphin Ndaot veut garder le cap dans l’Estuaire en procédant à l’installation de nouvelles structures de base. © Union.sonapresse

 

Même si les formations politiques ne font  pas encore ouvertement allusion à la présidentielle de 2023 qui s’annonce, les états-majors se préparent activement sur le terrain. C’est dans cette perspective que les responsables du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) ont entrepris depuis quelques temps d’installer de nouvelles structures de base dans le pays. En fin de semaine, c’est dans les communes de Libreville, Akanda et Owendo qu’elles ont été installées.

«Remettre le Parti pour le développement et la solidarité sociale sur les rails», c’est le leitmotiv de la cérémonie d’installation des structures de base qui s’est déroulée au quartier Sogatol, dans le 5e arrondissement de Libreville. L’événement était présidé par le Vice-président de cette formation politique, Ange Safou Tchama. Ce dernier a exhorté les promus à «assumer pleinement leurs charges en réinvestissant particulièrement le terrain, de manière à ce que le PDS redevienne une des principales formations politiques dans la province de l’Estuaire».

Dans la même veine, le secrétaire communal de Libreville, Simon Mikala, a réaffirmé un soutien indéfectible au leader de leur formation politique, Me Séraphin Ndaot Rembogo. Il a également invité les nouveaux responsables des organes de base «à se mettre résolument au travail, de façon à porter haut la bannière du parti dans leurs zones de compétences respectives».

Au nom des promus, Josiane Mbiame Nfono s’est réjouie de la marque de confiance portée sur leur personne tout en s’engageant à «défendre sans ménagement les couleurs du PDS, afin d’aborder avec sérénité et détermination les échéances électorales à venir». Les promus ont dit mesurer pleinement l’immensité de la tâche qui leur est assignée et que chacun, à son niveau de responsabilité, aura l’obligation de travailler dur pour maintenir le cap, grâce à la cohésion et à l’esprit d’équipe.

Ce qui est certain, c’est que la cote de popularité du parti de Me Ndaot peine à remonter. D’où cette volonté de remonter la pente, en étant au plus proche des populations.

 
GR
 

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