Au 3e trimestre 2023, l’activité des agro-industries s’est consolidée de 6% par rapport au trimestre précédent. Selon la dernière Note de conjoncture sectorielle, tous les segments ont contribué positivement, à l’exception du sucre qui a été pénalisé par les problèmes logistiques.

Tous les segments ont contribué positivement à la consolidation de ces chiffres, à l’exception du sucre pénalisé par les problèmes logistiques. © D.R.

 

À fin août, l’activités des agro-industries dans les secteurs des boissons gazeuses et alcoolisées, du sucre, de la farine, de l’huile, mesurée par son indice composite, s’est consolidée de 6% par rapport au trimestre précédent. L’activité a été portée par le sucre, la farine et l’huile brute, souligne la Note de conjoncture sectorielle du ministère de l’Économie et des Participations. Le document indique, par ailleurs, que sur les 9 premiers mois, l’augmentation de la production a bondi de 28,5%. Sauf que tous les segments ont contribué positivement, à l’exception du sucre qui a été pénalisé par les problèmes logistiques.

Concernant l’eau minérale, sur ce 3e troisième trimestre 2023, sa production a reculé de 9,9% en glissement trimestriel. «L’activité continue de pâtir des difficultés logistiques rencontrées par Société des boisson de Léconi (Soboleco) pour l’évacuation de la production, dans un contexte d’accroissement des parts de marché de la Société des brasseries du Gabon (Sobraga)», explique le texte, qui ajoute que toutefois, la production s’est consolidée en moyenne de 11% lorsqu’on la rapporte à la même période en 2022 et au cumul des 9 premiers mois de l’année sous étude. 

Pour les boissons gazeuses et alcoolisées, l’indice de production s’est retourné de 3,3% au troisième trimestre 2023 comparé au trimestre précédent. Par contre, la production, consolidée des 9 premiers mois, a crû de 6,9%, en lien avec la montée en puissance des gammes de Sobraga. 

L’indice de transformation du sucre, a quant à lui, très fortement progressé (+124,1%) sur la période d’analyse. La Note de conjoncture sectorielle explique que «ce résultat a été obtenu en pleine campagne sucrière. De plus, la période de saison sèche offre l’opportunité d’utiliser la route pour évacuer la production». En glissement annuel par contre, la hausse est plus modérée. 

S’agissant de la farine, rompant un cycle baissier de trois trimestres consécutifs, la production s’est remise sur le sentier de la croissance. En effet, précise la Note du ministère de l’Économie, l’indice de production s’est repris de 2,1% au troisième trimestre 2023. «Cette performance, explique-t-on, a été réalisée dans un contexte de détente au niveau du corridor sécurisé dans la mer Noire, de conditions météorologiques favorables (hausse de la production) et du dégel des prix (baisse de 1,4% entre le deuxième et le troisième trimestre de l’année en cours)». Cela a permis une meilleure disponibilité du blé, assure le département de l’Économie. 

Enfin, la production d’huile rouge s’est consolidée, pour ce qui concerne ce secteur, de 7% sur la période d’analyse, grâce au bon rendement des usines après l’observation de l’arrêt pour maintenance de l’outil de production. Au cumul des 9 mois, la production a bondi de 35,5%, en lien avec la montée en puissance de l’usine de Mouila.

 
GR
 

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