Période propice aux souhaits de bonne année, aux vœux et de transmission de meilleures pensées aux personnes qui nous sont chères, cette période de fin et de début d’année reste également un moment d’introspection. Profitant de cette occasion, l’ancien Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, n’a pas dérogé à la règle. Il a adressé un petit mot à ses compatriotes, soulignant que l’année 2023 a été «riche en émotions particulièrement vives et contradictoires tant du point de vue personnel que du point de vue de notre destin commun en tant que nation». 

L’ex-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze. © D.R.

 

Taciturne depuis sa passation de charges, le 8 septembre 2023, l’ex-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, est sorti de sa réserve, le 1er janvier 2023, sur le réseau social X. Comme il est de tradition en début d’année, il a adressé ses vœux aux Gabonaises et aux Gabonais, non sans revenir sur les 12 derniers mois.

Sur le plan personnel, celui qui occupait le fauteuil de patron de l’Administration gabonaise au moment de la prise de pouvoir par les militaires regroupés au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), fait savoir que «l’année 2023 qui vient de s’achever aura été riche en émotions particulièrement vives et contradictoires tant du point de vue personnel que du point de vue de notre destin commun en tant que nation».

L’ex-chef du gouvernement relève alors que 2023 aura d’abord signé pour lui un accomplissement : sa nomination aux fonctions de Premier ministre, chef du gouvernement de la République gabonaise. «Elle aura ensuite été marquée par les événements du 30 août et l’avènement du CTRI qui ont mis fin à un chapitre inachevé pour ouvrir un nouveau, dans la grande histoire de la marche de notre pays», a-t-il fait observer.

Cador de l’ex-parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), Bilie-By-Nze déclare en outre que «l’année 2024 qui s’ouvre sonne donc comme le commencement de ce nouveau chapitre». Sauf qu’il se questionne sur l’avenir et se demande «quelles en seront la teneur et l’intensité ? Les fruits à venir seront-ils à la hauteur des fleurs que semble porter la promesse ?» À ces préoccupations, il répond, indiquant que «seul l’avenir nous le dira».

Souhaitant une «bonne et heureuse année à tous», le natif de Makokou articule que «ces moments que nous vivons sont aussi l’occasion d’interroger notre propre parcours, nos succès et nos contrariétés, notre rapport à l’autre et à la patrie, de même que notre vision, car de notre vécu commun doit émerger une idée partagée de ce que nous devons être, ensemble». 

S’il n’a passé que 7 mois à la Primature, Alain-Claude Bilie-By-Nze, renversé en même temps que le président Ali Bongo Ondimba, le 30 août 2023, aura bénéficié d’une longévité exceptionnelle au gouvernement. De 2015 à 2023, il a occupé plusieurs postes dans différentes équipes gouvernementales. À l’occasion de sa passation de charges avec son successeur, Raymond Ndong Sima, le 8 septembre 2023, il avait dressé un succinct bilan de ses années aux affaires. «Nous avons fait de notre mieux», avait-il clamé. 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Akoma Mba dit :

    Comme dit un proverbe chinois. Quand on n’a rien d’interessant à dire, il faut savoir la boucler. Shame on you! T’as pas honte?

  2. Gayo dit :

    Il a fait si long feu au gouvernement parce qu’il partageait avec Ali Bongo beaucoup de qualités et valeurs communes. Dont le médiocrité, l’amateurisme, l’antipatriotisme malgré ses discours mythomanes et démagogiques, la cupidité, le mépris du peuple et l’antirépublicanisme. On se souviendra qu’en 2023 c’est le gouvernement de Bible Bi Nze qui a voulu faire voter le président sur un même ticket que le député au mépris du bon sens et des règles démocratiques de séparation des pouvoirs. C’est Bilie Nze qui aura organisé dans l’histoire du Gabon l’élection la plus opaque sans médias et sans observateurs internationaux au mépris de l’aspiration des gabonais à des scrutins justes, crédibles et transparents. Un homme comme Bilie Bi Nze après avoir tant insulté, tant méprisé, tant fait souffrir les gabonais devrait prendre une retraite définitive et se taire à jamais. Si il ne veut le faire de lui-même, le CTRI qui nous a sauvé du massacre que se préparaient à faire Ali Bongo et Bilie Bi Nze n’aurait pas tant de mal à trouver des squelettes dans ses placards. Cela fera une grande justice pour les gabonais qu’il retourne a sans famille. Ce sera une leçon de vie à tous les gabonais au service de la nation. Même si on est pas d’accord avec lui, la voix du peuple ne se méprise pas. Aucune nation prospère ne s’est construite en liguant contre soi le peuple qu’on est sensé diriger.

    • DesireNGUEMANZONG dit :

      Je pense exactement la même chose que Monsieur Gayo. Monsieur Billie-by-Nzé est l’auteur de deux affirmations rocambolesques: (1) « L’alternance n’est pas inscrite dans la Constitution » et (2) » Le PDG n’a pas l’intention de passer le relai ».

      Ce Monsieur a défendu le statu quo. Autrement dit le maintien du régime déchu au mépris des souffrances des gabonais.es. Un vrai chien de garde qui a aboyé et grogner pour défendre le royaume des Bongo et du système mafieux en vigueur avant le 30.08.2023.

      Il est temps qu’il la ferme. Vraiment. Il faut lui mettre une muselière parce que Billie-by-Nzé est un chien qui a su remuer sa queue tant qu’il était au service des Bongo.

      Ce serait rendre service aux gabonais.es qu’il se taise à tout jamais. Sa présence à la Conférence nationale du mois d’avril 2024 serait un crachat au visage du peuple gabonais. Qu’il oublie ce peuple! On a rien à cirer de ses voeux. Sa place est à sans famille à l’ombre ou auprès d’une psychiatre pour faire soigner sa mythomanie.

      L’histoire retiendra tous les premiers ministres du Gabon sauf Billie-By-Nzé. Oh! pardon, un chien peut devenir un premier ministre!

      Merci Gayo pour ton analyse.

  3. Gayo dit :

    Il parle de chapitre inachevé avec 14 ans de pouvoir d’Ali Bongo, 56 ans de PDG, une longévité pareille au gouvernement malgré sa médiocrité. Même après avoir contraint notre armée à un changement de régime anticonstitutionnelle a cause de leur gouvernance médiocre et criminel, Bilie Bi Nze continue à mépriser et insulter l’intelligence d’Ali Bongo.

  4. Rekuangue dit :

    Le PDGiste parfait: Arrogant, moralisateur, menteur pour faire court.
    La honte devrait te consommer, mais non, tu oses encore ouvrir ta bouche ! Garde tes vœux, ils sont maudits comme toi.
    Ferme la à jamais.

  5. messowomekewo dit :

    Voici un quidam qui a soutenu et défendu contre toute logique un régime qui a avili tout un peuple. Il s’autorise une prise de parole, pour raconter on ne sait trop quoi…
    Dieu sait que le Gabon a connu des PM durant le long règne des bongo, ce type et l’autre petite dame peuvent être considérés comme des archétypes même de la médiocrité. La politique ce n’est pas l’art de la rhétorique, monsieur Bilié, vous considérez votre accession au poste de PM du Gabon est un accomplissement personnel, oui, on peut l’admettre, mais à ce niveau de responsabilité vous auriez dû vous préoccuper du sort de l’écrasante majorité des gabonais, ceux à qui le régime satanique des Bongo a tout refusé.Vous devez faire profil bas, ne serait ce que pour votre propre dignité…

  6. Ngomboh ghedogha dit :

    Malgré la mue du vieux serpent, son venin ne perd pas de sa toxicité. Attention

  7. Akoma Mba dit :

    Akoma Mba n’a même pas lu les sottises de ce renégat qui doit être en prison avec son râté d’ami Ali Bo go

  8. CYR Moundounga dit :

    Bjr. AVANT. La phrase célèbre de ce Mr à l’assemblée nationale monocolore « le PDG ne vous cèdera jamais le pouvoir » APRES. « de notre vécu commun doit émerger une idée partagée de ce que nous devons être, ensemble ». La solidarité n’a jamais été la chose la mieux partagée par les pédégistes, à preuve je cite « «Nous avons fait de notre mieux» avait il clamé. Amen.

  9. Félix AYENET dit :

    Je crois que cet homme a une mémoire très courte et d’un égoïsme avéré sans pareils. Il ferait mieux de disparaitre de la scène politique aussi longtemps que possible. Présenter comme bilan de 2023 au Gabon, son arrivée à la Primature c’est faire preuve de médiocrité . Il est avec ses deux prédéssésseurs le plus minable des 60 ans des Bongo. Qu’il nous dise alors ce qu’il a fait pour le Gabon. n’est pas nommé P.M. pour soit, mais pour impulsé une dynamique au gouvernement. Conduire la politique du Président de la République. Or il n’y avait plus qu’un Président virtuel et un gouvernement virtuel. Qu’il garde ses voeux empoisonnés de ses paroles démagogiques et De mensonges pour lui et lui seul.Nous n’en avons pas besoin.

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