Le ministère de la Santé, par l’entremise du Centre national de santé mentale (CNSM), a relancé cette semaine l’opération dite de «ramassage» des malades mentaux dans la capitale. Ils seront tous pris en charge à l’hôpital psychiatrique de Melen dont les autorités assurent qu’il peut à nouveau accueillir des patients après avoir été saturé en novembre 2020.

Une centaine de malades mentaux ont été transférés à l’hôpital psychiatrique de Melen depuis août 2021. © D.R.

 

Saturé en novembre 2020, seulement trois mois après le lancement de l’opération dite de «ramassage» des malades mentaux à Libreville, l’hôpital psychiatrique de Melen peut à nouveau accueillir des patients. Les équipes du Centre national de santé mentale (CNSM) déployées sur le terrain cette semaine y ont d’ailleurs conduit environ 100 malades depuis août dernier.

«Dès que nous les récupérons, nous les mettons dans les pavillons de contention, ensuite les médecins viennent voir dans quel état ils sont avant de mettre en place un protocole médical adapté à chacun d’eux», explique Thierry Bayito Mokoko qui affirme que les soins administrés dans la structure ont déjà permis à plusieurs malades de revenir en famille.

Toutefois, le patron du CNSM ne nie pas que l’hôpital psychiatrique de Melen manque de soutien, y compris de la part de l’Etat, pour lui permettre d’atteindre ses objectifs. «Nous sollicitons que l’État prenne réellement à bras le corps le problème de la santé mentale. L’autre point, c’est que les familles ne nous aident pas. Dans cet hôpital, nous faisons 50% des soins et les 50% restants doivent venir de l’assistance familiale», rappelle-t-il.

L’opération qui a repris devrait toucher tous les arrondissements de Libreville avant de s’étendre aux communes voisines.

 
GR
 

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