Le Réseau panafricain des jeunes pour la culture de la paix, section Gabon (PAYNCOP Gabon) a lancé, le week-end écoulé, le Projet d’appui à la participation politique des jeunes et des femmes au Gabon, avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

Les participants au terme de la rencontre. © D.R.

 

Le Représentant de l’OIF au Gabon lors de son intervention. © D.R.

C’est le siège de l’OIF qui a servi de cadre à cette cérémonie qui a regroupé des acteurs politiques (majorité, opposition et indépendant), institutionnels (ministère des Affaires étrangères, Conseil National de la Démocratie, Haute Autorité de ma Communication, Unesco) et de la société civile (OSC). Au cours de cette rencontre, Excellence Alphonse Waguena, Représentant de l’OIF, a félicité le PAYNCOP Gabon pour cette initiative qui cadre avec les politiques publiques nationales, mais aussi la vision de la Francophonie qui considère l’implication des jeunes et des femmes dans la gouvernance politique comme des facteurs de paix, de stabilité et d’un développement durable et harmonieux du monde et de l’espace francophone en particulier. Le projet s’inscrit également dans la stratégie Jeunesse francophone 2015-2022, adoptée lors du 15ème Sommet des Chefs d’États et de gouvernement en novembre 2014, et le cadre stratégique de la Francophonie 2023-2030 qui soulignent l’importance de privilégier les jeunes et les femmes dans le soutien à la démocratie et aux droits de l’homme.

Pour sa part, Jerry Bibang, le Coordonnateur du projet a rappelé le contexte qui a prévalu à la mise en œuvre de cette initiative. Un contexte marqué par une faible représentativité des jeunes et des femmes dans les sphères décisionnelles politiques alors qu’ils constituent les catégories sociales les plus importantes du point de vue numérique. «Dans les partis politiques, les jeunes et les femmes représentent la majorité des militants et sympathisants. Paradoxalement, ils ne sont pas suffisamment représentés dans les sphères décisionnelles. C’est pourquoi nous voulons soutenir ceux et celles qui sont engagés en tant que candidats pour ces prochaines élections», a expliqué Jerry Bibang.

© D.R.

«L’initiative prévoit une formation sur le leadership politique, en mettant l’accent sur les éléments de base tels que la rédaction d’un programme de campagne, d’une stratégie politique, comment mener une campagne, la prise de parole en public… il y aura également un module dédié à la loi électorale qui permettra de revisiter les contours juridiques des différentes élections (présidentielle, législative et locales). Le magistrat consultant qui animera ce module mettra l’accent sur certaines faiblesses, préalablement identifiées, notamment les procédures légales pour les recours ou la contestation des résultats du vote», a-t-il ajouté.

En marge des formations, le projet prévoit un appui logistique aux jeunes et femmes candidats et concerne les principales villes du pays, notamment Franceville, Oyem, Port-Gentil et Libreville.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Abdel hakim seid doudé dit :

    La participation de cette politque,je suis tout à fait d’accord ! mais il s agit de quelle politique?politque sociale,ou politique décentralisée. Pour la politique sociale elle regroupe toutes les communautés à ce qu’elles vivent en société et pour celle de la décentralisation elle a un système dans les quelles les populations s administrentent eux même sous le contrôle de l’Etat et donc tout le deux resultent sur le space de développement de la jeunesse et du pays en général

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