Plusieurs opérateurs pétroliers, installés au Gabon ou non, seraient intéressés par le rachat des actifs d’Assala Energy, mis en vente par Carlyle Group. Le fonds d’investissement américain espère récupérer 672,2 milliards de francs CFA de la vente de son producteur de pétrole et de gaz.

Carlyle Group espère tirer 1 milliard de dollars, soit à 672,2 milliards de francs CFA, de la vente d’Assala Energy au Gabon. © Montage Gabonreview

 

Plus d’un mois après l’annonce de la mise vente d’Assala Energy, par Carlyle Group, les potentiels acheteurs se bousculeraient au portillon pour l’acquisition de ce producteur de pétrole et de gaz au Gabon. Parmi les acheteurs potentiels, il y a Perenco et Trydent Energy, selon la livraison d’Africa Intelligence ce 3 novembre : «Perenco ou Trident Energy, ennemi juré de Perenco, la société fondée par son ancien directeur général, Jean-Michel Jacoulot. Trident appartient aux rivaux américains de Carlyle, Warburg Pincus et Quantum Energy Partners».

Selon le ‘’premier site professionnel sur l’actualité politique et économique en Afrique’’, d’autres juniors pétrolières, présentes au Gabon, pourrait également être intéressés par le rachat d’Assala Energy. Il s’agit de Tullow Oil, Maurel & Prom, Panoro Energy, Vaalco Energy ou BW Energy. N’ayant pas de présence au Gabon, les sociétés Africa Oil, DNO, Genel, Gran Tierra ou encore Kosmos Energy seraient également intéressées par les actifs d’Assala Energy.

ais à croire Africa Intelligence, Citi Bank serait en pôle. «Il y a cinq ans, Shell avait utilisé Citibank pour la vente de ses actifs pétroliers gabonais (…) Assala, qui l’avait emporté sur le fil, aurait passé à l’époque un accord verbal avec la banque d’affaires américaine, qui prévoyait qu’elle serait de nouveau mandatée lors du départ de Carlyle. La vente d’Assala représente un nouveau mandat important pour le département énergie de ‘’Citi’’, dirigé à Londres par Shreyas Bordia, depuis huit ans», a affirmé la publication professionnelle.

Pour rappel, Assala a racheté les actifs de Shell il y a cinq ans contre un chèque de plus de 403 milliards de francs CFA. Ceux-ci seraient évalués aujourd’hui à 672,2 milliards de francs CFA (1 milliard de dollars). Cette plus-value tient au fait qu’Assala a massivement investi et a fait passer la production de 40 000 à 50 000 b/j depuis son acquisition. «Si Carlyle récupère un milliard de dollars, il aura doublement réussi son pari. Car en plus de la plus-value de cession, les dividendes annuels que la branche énergie du fonds, Carlyle International Energy Partners, s’est fait verser chaque année ont été assez élevés et ont largement permis de rembourser l’investissement initial», conclu Africa Intelligence.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Loozap dit :

    C’est une question que nous nous posons tous la question

  2. DonPedro dit :

    Une autre question me taraude bien davantage : qui va racheter la briqueterie Sissoko ???

  3. Noe Guibs dit :

    A qui cela profitera t-il ?

  4. Guy Georges dit :

    Pourquoi le pays ne se positionnent afin d’avoir le compagnie dans ce domaine? un prise de 60 à 75% dans le capital de cette structure serai salitaire pour le pays, aujoud’hui le gabon regorge des compétence dans le domaine pétrolier pour relever ce défit

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