A peine trois mois de liberté provisoire, le panafricaniste Privat Ngomo annonce sa prise de parole dans le cadre de son engagement à poursuivre la lutte contre l’impérialisme.

Le panafricaniste Privat Ngomo annonce sa prise de parole dans le cadre de son engagement à poursuivre la lutte contre l’impérialisme. © D.R.

 

Incarcéré le 16 juillet 2019 pour outrage au chef de l’État, puis mis en liberté provisoire le 20 mai dernier, Privat Ngomo annonce son retour sur la scène politique gabonaise. Ce come-back après plus d’un an de silence, se fera le 20 août à travers une déclaration politique live sur sa page Facebook.

Si l’objet de cette initiative demeure inconnu, pour celui qui exige depuis quatre ans déjà le «respect de la souveraineté du peuple Gabon» exprimée le 27 août 2016, il annonce la naissance d’une «génération de leaders politiques africains», pétrie des idéaux de Lumumba, Um Nyobé, Sankara, Cabral, Tombalbaye, Olympio, Mandela… Des panafricains souverainistes et anti-impérialistes qui entendent poursuivre la lutte jusqu’à la victoire finale.

Pour rappel, le 12 juillet 2019, Privat Ngomo avait lu un discours devant l’ambassade de France au Gabon dans lequel il exigeait de la France la reconnaissance de la victoire du candidat consensuel de l’opposition à l’élection président d’août 2016, Jean Ping. Quelques heures après cette déclaration, il a été interpellé  et placé en garde à vue dans un commissariat puis jeté à la prison centrale de Libreville, le 16 juillet 2019. Depuis lors, il est poursuivi pour outrage au chef de l’État, atteinte à la sûreté de l’État et incitation à la révolte.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Oscar dit :

    Merci Ngomo Privat. Vous êtes un VRAI combattant pour la libération du Gabon.

  2. Abdallah dit :

    Un digne fils du pays mais incompris par le peuple gabonais en souffrance.

  3. Mopty dit :

    Pour ceux qui ont suivi le discours du 12 juillet 2019 (encore visible sur les réseaux sociaux), il n’ y a rien dans ce discours que l’on puisse qualifier d’outrage au chef de l’Etat, d’atteinte à la sûreté de l’Etat et d’incitation à la révolte. Mr Ngomo ne s’est adressé qu’à la France officielle et des réseaux que d’autre appelle l’oligarchie française qui entretient sciemment la politique francafricaine de De Gaulle et Foccart qui pille nos richesses, soutient des dictatures et nous maintient dans une misère sans nom. 60 ans de coopération française = 60 ans d’échec car l’objectif de la France n’a jamais été notre développement. Les intérêts de la France sont contraires aux intérêts du peuple gabonais. La France a besoin de nos richesses pour sa survie c’est pour cela qu’elle entretient au Gabon une « Democrature » Tous nos présidents (si on peut les appeler ainsi) sont des marionnettes entre ses mains et la France tolère leurs excès. Nous devons nous réveiller, décoloniser nos mentalités et arrêter de croire que la France est notre amie. De Gaulle disait lui même que « la France n’a pas d’amis mais des intérêts » CQFD.
    Ces chefs d’accusation ont été créés par une justice à la solde.

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