Selon la compagnie pétrolière française, l’ardoise de la société nationale de raffinage s’élevait à 24 millions de dollars, soit plus de 14,3 milliards de francs FCFA, au 30 juin dernier, au point de pousser l’État gabonais à signer en juillet un protocole d’accord censé aboutir à l’apurement de cette dette par un mécanisme particulier.

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Au Gabon où il a enregistré une baisse de 20% de son chiffre d’affaires au premier semestre 2023 (211 millions de dollars), Maurel et Prom n’a pas fini pour autant d’investir (33 millions de dollars de dépenses de forage de développement). L’opérateur spécialisé dans l’exploration et la production d’hydrocarbures ne nie toutefois pas qu’elle pourrait faire mieux si ses flux de trésorerie n’étaient pas impactés par certaines situations dans le pays, notamment les dettes de certains de ses partenaires, à l’instar de la Société gabonaise de raffinage (Sogara) dont les créances ont augmenté au cours des six premiers mois de l’année 2023. Une augmentation ayant fortement impacté la variation du besoin en fonds de roulement.

«Du point de vue des flux de trésorerie, le flux généré par les opérations avant variation du besoin en fonds de roulement au premier semestre 2023 s’élève à 127 M$. La variation du besoin en fonds de roulement a eu un impact négatif de 40 M$ sur la période, en raison notamment d’une augmentation des créances sur la Sogara», explique en effet ce vendredi 4 août le Groupe qui précise qu’au 30 juin 2023, le montant des créances de la société nationale de raffinage s’établit à 24 millions de dollars, soit plus de 14,3 milliards de francs CFA.

Dans l’objectif d’apurer cette créance, l’État gabonais a accepté de signer en juillet dernier un protocole d’accord avec Maurel et Prom. Les deux parties ont convenu d’«un mécanisme d’imputation sur les coûts récupérables d’Ezanga sans perte économique», apprend-on.

 

 
GR
 

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