Alors qu’elles déplorent une perte de 70% de leur chiffre d’affaires depuis le début de la crise sanitaire et l’annonce des premières restrictions, les agences de transport terrestre du Gabon n’entendent plus financer elles-mêmes les kits de désinfection des mains et les appareils de prise de température à leurs sièges. Leur syndicat appelle le Copil à s’en charger désormais.

Le Syltteg souhaite que soit érigé un check-point Copil dans chacune des grandes agences. © Facebook

 

Les agences de transport terrestre du Gabon disent avoir consenti trop de dépenses depuis le début de la crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus. Motivées par les amendes reçues par plusieurs d’entre elles pour non-respect des mesures édictées par le gouvernement, ces derniers mois, assurent-elles, des opérations de désinfection des véhicules et de leurs différents sièges à Libreville et à l’intérieur du pays ont régulièrement été effectuées tous les 15 jours.

Seulement, au bout de plusieurs mois, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) crie à l’asphyxie. D’autant plus que toutes ces mesures de précaution sont à la charge des agences qui ont dû, chacune, embaucher un agent sur leurs différents sites pour faire appliquer le gel hydroalcoolique, prendre la température et contrôler le port du masque. Elles appellent les autorités sanitaires à s’en occuper désormais pour les alléger.

«Nos fonds propres ont baissé de plus de 70% depuis mars 2020. Aussi, souhaitons-nous que soit érigé un check-point Copil dans les grandes agences, le retour au nombre conventionnel de places de passagers sous présentation de test PCR et/ou de carnet de vaccination contre le Covid-19», propose Jean Robert Menié, président du Syltteg.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    Le Gabon a le gouvernement le plus idiot d’Afrique. Totalement incompétent et incapbale d’apporter une réponse intelligente à ce qui n’est pas réellement une catastrophe sanitaire dans le pays. On vécu avec la réalité de ce qui se passait en France et non chez nous. En France y a pourtant eu un grand assouplissement des mesures, une prise en considération des problèmes économiques. On a passé le temps à mimer ce qui se faisait en France et maintenant on est incapable de reconnaître que la pandémie est loin d’être la grande tueuse annoncée, on a laissé les difficultés économiques s’aggraver alors qu’on ne dispose d’aucun fonds pour octroyer des aides aux entreprises ou aider les ménages. On reste dans la politique théâtrale avec des couvre-feu qui n’ont absolument aucun sens, faut être plus que stupide pour accepter que le virus se transmet plus grandement après une certaine heure du soir. Une mesure initiée ailleurs et depuis abandonnée et qui persiste tout bêtement au Gabon. Les conséquences économiques néfastes de ces mesures inappropriées, le gouvernement et celui qui fait office de chef d’Etat s’en moquent. Si gouverner c’est ça, c’est triste pour le pays.

    Avec les tests PCR payant (le Gabon est leseul pays d’Afrique Centrale qui continue à les faire payer au prix fort). Un business qui rapporte gros, avec ça le cauchemar de la gestion de cette vraie-fausse pandémie ne va pas s’arrêter. Il faut spolier les populations au maximum, tout cela au nom du Covid qui n’a pas tué plus de 250 personnes dans tout le pays. Faut savoir que dans l’arrière les mesures ne sont guère respectées et pourtant on est pas à des milliers de morts par jour.
    Bande de voyous.

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