La courbe des cas d’agression des étudiants gabonais dans les pays magrébins ne cesse de grimper. Le 13 avril, l’Association des étudiants et stagiaires gabonais en Tunisie a dénoncé l’agression d’un des leurs. Axel Deyal Dibouba Essono, étudiant en première année en génie électrique à l’Université centrale de Tunis, a été victime d’une agression de violence alors qu’il cherchait à emprunter un taxi.

Axel Deyal Dibouba Essono après son agression. © Facebook /AESGT.Tunisie

 

Sur sa page Facebook, l’Association des étudiants et stagiaires gabonais en Tunisie a fait part d’une nouvelle agression d’étudiant gabonais sur le sol tunisien. Selon cette organisation, l’étudiant en première année en génie électrique à l’Université centrale de Tunis, Axel Deyal Dibouba Essono a été agressé par des personnes non-identifiées.

Les faits se sont déroulés, selon les témoins, aux environs de 16 heures devant le magasin H.A de Lafayette. Axel Deyal Dibouba Essono cherchait un taxi pour se rendre à son domicile, lorsqu’«un groupe d’individus, tous de nationalité tunisienne et supporters de l’Espérance de Tunis (d’après la victime) s’est directement jeté sur lui sans raison aucune en le rouant de violents coups au niveau du visage et de l’abdomen. Puis, ils l’ont dépouillé de tout ce qui avait en sa possession, notamment son téléphone et son argent».

A la suite de cette agression, «il a quand-même pu se relever pour se rendre chez lui». Malheureusement, à son domicile, Dibouba Essono a commencé à se sentir mal. Il a immédiatement été conduit dans une structure sanitaire grâce à l’aide d’un camarade.  Le médecin a fait savoir que «les résultats radiologiques ont montré l’existence d’une petite fracture au niveau de l’abdomen et de la colonne vertébrale».

Inquiet de l’ampleur de ces actes barbares, l’Association des étudiants et stagiaires gabonais en Tunisie a condamné avec fermeté «ce genre d’attitude qui devient de plus en plus récurent», tout en invitant les autorités tunisiennes à «redoubler d’effort et à veiller à ce qu’un travail remarquable soit fait afin de freiner le taux de délinquance qui s’accroît en Tunisie».

Par ailleurs, les autorités gabonaises sont également interpellées sur ces actes de violence à l’égard des étudiants gabonais. Elles sont invitées à agir afin d’éviter le pire.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    N’allez même pas étudier dans de tel pays. Je confirme que c’est même pire que la France. Le Maghreb, dans sa globalité, est un gros nid de racistes anticipé noir(peu importe l’origine du noir, même s’il est américain). Ce que j’écris, je l’ai vécu en 1968 en Tunisie. Un noir américain s’est fait agressé. Son seul salut à été la poudre d’escampette. ÉVITONS LE MAGHREB POUR NOS ENFANTS SVP. C’est pour ça que l’Afrique doit s’unir et construire plus d’université pour nos enfants. Et quand je parle d’Afrique, j’exclu bien sûr l’ensemble du Maghreb, ce conglomérat RACISTE ANTI NOIR. N’y allez JAMAIS. Même en touriste. Vous allez risquer de réels dangers.

    • Serge Makaya dit :

      Dans la construction de l’unité africaine, ce n’est pas la peine de compter sur les racistes du Maghreb. L’unité africaine doit se construire uniquement avec les pays d’Afrique subsaharienne. Là c’est possible. C’est regrettable que l’unité soit si difficile à construire entre nous, peuple bantou. Pourtant c’est ce qui fera notre FORCE.

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