Depuis ce samedi 22 avril à Avorbam, dans la commune d’Akanda, près de 160 écogardes planchent sur plusieurs épreuves censées leur permettre de renforcer leurs capacités, mais surtout d’évaluer leur niveau réel actuel. À l’initiative de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), cet examen se déroule sur trois sites différents au Gabon.

Des écogardes en pleine évaluation, le 22 avril 2023, à Akanda. © Gabonreview

 

Recrutée en 2017, Nelly Ntsame est plutôt confiante. «Ces épreuves nous permettent de nous rappeler des choses que nous avons oubliées», apprécie-t-elle, assurant toutefois qu’il ne s’agit pas de pratiques inconnues à son service, la géolocalisation. Contrairement à Wilfried Nze Bitoura qui, affecté au service Changements climatiques, avoue avoir eu du mal avec l’épreuve sur la Géolocalisation ce samedi. «Il y a des choses qui sont apparues dans cette épreuve auxquelles mes collègues et moi ne sommes pas confrontés dans le cadre de notre service», regrette le candidat, non sans inviter la hiérarchie à y remédier par la formation des agents à la suite de l’examen ayant démarré ce samedi.

En effet, depuis ce week-end jusqu’au début de la semaine prochaine, 157 écogardes planchent sur plusieurs épreuves au CES d’Avorbam, dans la commune d’Akanda. À l’initiative de l’ANPN, avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), ces épreuves portent, entre autres, sur la culture générale, la géolocalisation, la connaissance de la faune et de la flore et les matières militaires. Annonçant en toute fin d’examen une marche de 15 kilomètres avec une charge de 15 kilogrammes pour chaque candidat, Polycarpe Manza, président du centre d’Avorbam, précise que le sport a également été pris en compte dans le cadre de l’organisation de cette évaluation qui intervient après celle de 2019.

© Gabonreview

Être sûr de l’efficacité sur le terrain 

Pour lui, le but de cet examen est de renforcer les capacités des écogardes, mais surtout d’évaluer leur niveau réel actuel. «Nous voulons être sûrs de l’efficacité de nos écogardes sur le terrain», justifie-t-il évoquant le risque d’inefficacité dû aux maladies ou à l’âge de certains agents.

Au terme de cette évaluation, qui se déroule au même moment sur trois sites différents au Gabon (Akanda, Makokou et Tchibanga), les candidats recalés seront affectés dans des services adaptés et ceux qui se seront positivement fait remarquer bénéficieront déployés sur le terrain, avec de fortes chances de progresser dans leur carrière.

Le Gabon compterait à ce jour 416 écogardes répartis dans les 13 parcs nationaux du pays. 

 

 
GR
 

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