Pour la réalisation du plan de travail annuel 2015 du projet financé par le Fonds pour l’environnement mondial à travers la Banque mondiale, l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) bénéficie de plus de 967 millions de francs tandis que la direction générale de l’Environnement s’adjuge près de 549 millions. C’est ce qui ressort de la 2è réunion du comité de pilotage tenue à Libreville le 19 mars courant.

© irstea.fr

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Réuni le 19 mars à Libreville, le comité de pilotage du projet d’appui à la gestion durable des écosystèmes des zones humides critiques du Gabon s’est penché sur la validation du plan de travail 2015 et du budget y afférent. A en croire le coordinateur du projet, cette réunion correspond aux procédures de la Banque mondiale et aux dispositions du manuel d’exécution du projet. «L’enjeu de la 2e réunion c’est de présenter le plan de travail et budgétaire annuel. Il faut dire que depuis novembre 2014 et jusqu’à ce jour, nous avons travaillé sur un plan de travail et de budget annuel provisoire, le temps de valider le plan de travail et budgétaire annuel (PTBA)», a rappelé Faustin Ondamba Ombanda. «Nous nous sommes attelés à mettre en place des organes de gestion et mener un certain nombre d’actions sur le terrain pour intensifier la sensibilisation et identifier d’autres activités génératrices de revenus pour les populations concernées par ledit projet», a-t-il souligné, comme dresser une sorte de mini-bilan à ce stade.

Du PTBA 2015, il ressort que le budget du projet a été arrêté à plus de 1,5 milliard de francs pour quatre composantes. Les deux premières, gérées par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), bénéficient de plus de 967 millions de francs tandis que les deux dernières, pilotées par la direction générale de l’Environnement, s’adjugent près de 549 millions.

Pour rappel, sur les neuf sites Ramsar du Gabon, le projet d’appui à la gestion durable des écosystèmes des zones humides critiques du Gabon a pour objectif d’améliorer la protection de la biodiversité dans le Bas Ogooué, les Monts Birougou et Petit Loango-Sette Cama. Il s’agit de favoriser la création de connaissances et le développement d’activités de conservation pour une gestion durable de ces écosystèmes. Appuyé par le Fonds pour l’environnement mondial à travers la Banque mondiale, ce projet bénéficie de 7,5 millions de dollars (environ 3,75 milliards de francs). Il vise à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre effective de sa politique de gestion durable et rationnelle de ces zones humides prioritaires. Les zones humides sont des écosystèmes critiques qui soutiennent la croissance à long terme en plus de représenter une partie importante de la richesse naturelle et de contribuer à la santé et au bien-être des humains.

 

 
GR
 

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