Dans l’objectif de parvenir à une meilleure réglementation du secteur bois, et à terme à la signature d’un accord de partenariat volontaire avec l’Union européenne, un atelier sur la relance des activités du processus d’application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux s’est tenu le 21 octobre dernier à Libreville.

Photo de famille au terme de la cérémonie d’ouverture. © Gabonreview
Photo de famille au terme de la cérémonie d’ouverture. © Gabonreview

 

Présidé par le ministre de la Forêt, de l’Environnement et de la Protection des ressources naturelles, l’atelier de relance des activités du processus Forest Law Enforcement, Governance and Trade (FLEGT, Application des réglementations forestières, gouvernance et échanges commerciaux) au Gabon s’est tenu le 21 octobre dernier à Libreville, en présence du représentant du coordinateur du Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ayant adhéré à ce processus en 2010, le Gabon entend «gérer durablement ses ressources forestières» en vue de «contribuer au développement socioéconomique du pays». Et, selon Noël Nelson Messone, ce choix apparaît comme pertinent, eu égard aux évolutions du secteur forestier dont on attend toujours la nouvelle législation.

Vue des officiels à la cérémonie de lancement de l’atelier. © Gabonreview
Vue des officiels à la cérémonie de lancement de l’atelier. © Gabonreview

Adopté en mai 2003 par la Commission européenne, le plan d’action FLEGT propose un ensemble de mesures visant à accroître la capacité des pays en voie de développement à contrôler l’exploitation illégale des forêts et réduire le commerce du bois illégal. A cet effet, le ministre de la Forêt a dit percevoir l’adhésion au FLEGT comme «une réponse de notre pays au phénomène du «blanchiment du bois» qui tend à ruiner nos efforts en matière de gestion durable». En conséquence, il a exhorté les membres du comité technique de concertation, composé de représentants d’administrations publiques et privées ainsi que de membres de la société civile nationale et internationale, à s’appesantir sur les thématiques liées à «la définition du bois légal, le système de traçabilité et le système de vérification de la légalité». A terme, les résultats devront permettre un meilleur dialogue multi-acteurs devant aboutir à la création d’un environnement propice à la poursuite des négociations relatives à l’Accord de partenariat volontaire (APV) avec l’UE.

 

 
GR
 

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