Le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a signé le 22 janvier dernier, le décret portant promulgation de la loi déterminant les ressources et les charges de l’État pour l’année 2024. Un exploit alors qu’au Gabon, le budget de l’État n’avait plus été établi en janvier depuis plusieurs années.

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a signé le 22 janvier 2024, le décret n°0045/PR portant promulgation de la loi n°005/2023, qui détermine les ressources et les charges de l’État pour l’année 2024. © CTRI

 

Le Gabon franchit une étape majeure vers une gouvernance financière plus transparente et responsable sous la présidence de la Transition. Pour la première fois depuis des années, le processus budgétaire a été initié dès le mois de janvier, symbolisant un engagement renouvelé envers la bonne gestion des finances publiques.

Selon le communiqué n°042 du CTRI, dans un esprit de renouveau et de rigueur administrative, et pour la première fois depuis très longtemps, le budget a été mis en place dès le mois de janvier. Le président de la Transition, a signé en date du 22 janvier 2024 le décret n°0045/PR portant promulgation de la loi n°005/2023, qui détermine les ressources et les charges de l’État pour l’année 2024. Un budget «élaboré sous le sceau de la sincérité budgétaire, un des principes qui promeut la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques».

Le budget de l’État gabonais pour l’année 2024, équilibré en recettes et en dépenses est fixé à 4 162 milliards de francs CFA contre 3 602,3 milliards de francs CFA, soit une hausse de 559,7 milliards de francs CFA récemment validée par le Parlement de la Transition.

Transparence et responsabilité financière

Cette démarche, imprégnée du principe de sincérité budgétaire, symbole de bonne gouvernance, réaffirme l’engagement des autorités de la Transition en faveur d’une gestion responsable des finances publiques. Dans cette optique, les membres du gouvernement de la Transition sont appelés à œuvrer pour un retour à l’orthodoxie dans la conduite des politiques publiques.

Conformément aux dispositions légales, notamment l’article 83, alinéa 4 de la loi organique relative aux lois de finances, le gouvernement est invité à s’engager à fournir des rapports trimestriels au Parlement, détaillant l’exécution du budget, tant en termes de recettes que de dépenses, ainsi que l’application rigoureuse de la loi de finances. Cette initiative vise à garantir la transparence totale dans la gestion des fonds publics, répondant ainsi aux attentes légitimes des citoyens gabonais.

«Ces rapports seront également rendus publics, témoignant ainsi de l’engagement envers une gestion transparente des fonds publics, un droit fondamental pour les citoyens gabonais», assure Brice Clotaire Oligui Nguema. Cette démarche s’inscrirait dans une volonté collective de promouvoir la reddition de comptes et de renforcer la confiance entre l’État et ses citoyens, jetant ainsi les bases d’une gouvernance plus démocratique et participative au Gabon.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean Samson OKOGO dit :

    Belle initiative que de voir cette loi être promulguée en début d’année. Cela a pour avantage de favoriser une exécution plus appréciable du budget tout au long de l’année. Cependant, les collectivités locales, démembrements de l’Etat sont aussi dans l’attente d’un pragmatisme dans l’élaboration, les tenues de sessions de vote des budgets primitifs et comptes administratifs. Plutôt, les budgets seront votés, plutôt leur exécution également permettra la satisfaction des préoccupations des populations au niveau local. Il est important de souligner que les débats d’orientation budgétaires des collectivités locale avaient déjà été organisés par l’ancien système.
    avec la revue des hypothèses budgétaires, peut-on penser que le gouvernement de la transition maintiendra les résultats de ces débats? Ou assisterons nous à une autre organisation des débats d’orientation budgétaire des collectivités locales?
    Au regard du temps mis pour la mise en place des délégations spéciales dans tout le pays, peut on penser que le gouvernement de la transition favorisera une exécution budgétaire des collectivités locales dans les délais requis?
    Avec les évènements du 30 Aout 2023, plus de la moitié des collectivités locales n’ont pas pu exécuté la partie investissement de leur budget, donc des objectifs non atteints pour elles, car c’est sont des investissements qui permettent l’amélioration de leur niveau des recettes mais également la satisfaction des préoccupations des populations.
    Vivement que la loi 1/2014, portant sur la décentration soit effective et que les sessions de vote des budgets des collectivités locale soient organisées le plus rapidement possible pour leur permettre une exécution budgétaire appréciable.

  2. Gayo dit :

    Tu as vu Bilié Bi Nzé toit qui doute et qui voulait continuer à diriger le gouvernement avec des pratiques opaques qui ne donnent aucun succès. Bilié Bi Nzé, la gestion jadis à l’image de ta médiocrité change.

  3. Jean Jacques dit :

    Toujours dans le gros mensonge du siècle, est ce que vous connaissez la vraie transparence ?Les salaires, depenses et entrées devraient être publiées dans un site u gouvernement ou tout citoyen pourrait consulter, les voyages que le chef de la junte effectue avec sa bande le peuple devrait savoir combien chaque voyage coûte à l’état.

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