Après avoir été reçus par leur tutelles, les médecins et personnels de santé ont décidé de lever leur mouvement de grève  marqué par la suspension de la prise en charge des assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dans les hôpitaux publics. La maison d’assurance devrait décaisser 5 milliards de francs aux hôpitaux dans le cadre de sa dette.

Les assurés CNAMGS sont de nouveau pris en charge dans les structures publiques. © D.R.

 

Lors de son assemblée générale du 16 juin au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL), la Coalition des syndicats du secteur Santé réunissant le Syndicat national des agents de santé (Synas) et celui des médecins fonctionnaires (Symefoga) avait décidé de suspendre à nouveau la prise en charge des assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) dans les hôpitaux publics.

La maison d’assurance maladie a été accusée d’être à l’origine de certains dysfonctionnements au sein des structures hospitalières, au regard de son incapacité à liquider sa dette vis-à-vis des hôpitaux publics. La grève a vite été suspendue tant, médecins et personnels de santé ont été reçus par leur ministre de tutelle.

Pour apaiser les tensions, a indiqué Christine Mengue Asseko, la présidente du Symefoga, il a été décidé de la mise en place d’un comité de surveillance et de contrôle des organismes sociaux. Lequel devrait apprécier et valider le plan de dépense de la CNAMGS ainsi que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). «Le décaissement au bout d’un mois et demi par la CNAMGS de 5 milliards de francs CFA effectif sur la dette des hôpitaux».

Si l’on indique que ce montant est déjà disponible dans les agences comptables des hôpitaux, la présidente du Symefoga évoque tout aussi le paiement mensuel des établissements sanitaires par la CNAMGS, en privilégiant cette fois-ci, dit-elle, les formations sanitaires publiques qui étaient des laissées-pour-compte.

Alors que les personnels de santé se plaignaient tout aussi des mauvaises conditions de travail, il a été décidé de revoir l’encadrement des primes en milieu hospitalier. Dans un délai de 6 mois, il leur a été promis une harmonisation des plateaux techniques, la réhabilitation de la maternité du CHUL, la livraison de la nouvelle maternité et la disponibilité des médicaments.

 
GR
 

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