La Banque des États de l’Afrique central (BEAC) vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt pour la création d’un guichet de ressources concessionnelles.

Le siège de la BDEAC à Brazzaville. © D.R.
Le siège de la BDEAC à Brazzaville. © D.R.

 

La Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) souhaite doter la Banque de développement de la sous-région, la BDEAC, d’un guichet de ressources concessionnelles afin de faciliter le financement des projets communautaires ou individuels des secteurs privé ou public des États membres de la CEMAC n’ayant pas généralement accès au guichet central de l’institution.

Selon la BEAC, l’étude de faisabilité de ce mécanisme de facilitation sera financée par un crédit de l’Association développement international (IDA) de la Banque mondiale. Elle consistera à définir les modalités d’alimentation de la structure (constitution des ressources, pise de participations, etc.), de mise en place du fonds, notamment son statut, sa forme juridique et sa zone d’intervention. Il s’agira aussi de définir les conditions de financement, élaborer un plan d’action, un projet de statut et règlement intérieur ainsi qu’un programme de formation et de transfert du savoir-faire en direction des services de la banque.

Ainsi, le projet de «guichet de ressources concessionnelles» permettra à la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), d’accroître non seulement ses capacités d’intervention en attirant les potentiels investisseurs découragés par les taux d’intérêt du marché, mais aussi de mettre à la disposition des États membres et de leurs opérateurs économiques, des prêts contenant «un élément don d’au moins 35 %», si l’on s’en tient à la définition de la concessionnalité faite par le Fonds monétaire international (FMI).

Présidée par Michaël Adandé, la BDEAC est basée à Brazzaville au Congo. Elle intervient dans le financement d’investissements relevant des secteurs public et privé et concernant des domaines aussi variés que possibles, à travers des prêts directs à moyen ou long terme en faveur de projets. Dans sa mission de soutien aux petites et moyennes entreprises, en dessous de son plancher d’intervention (FCFA 200 millions), elle peut octroyer des lignes de refinancement aux Institutions financières nationales (IFN).

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire